Société
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Photo d'Illustration
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Les 71712 candidats en lice pour l’édition 2016 du Baccalauréat prévue pour le 21 juin prochain, doivent en plus du stress que constitue la période des révisions, faire avec une menace de grève d’un des principaux syndicats d’enseignants du pays. Malgré des négociations engagées avec le gouvernement, celle-ci n’a toujours pas levé son mot d’ordre de grève illimitée à partir du 16 juin. Les autorités appellent à l’apaisement.
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Comme souvent, les enseignants profitent de la période des examens pour mettre un peu plus la pression sur le gouvernement en vue de la mise en œuvre de leurs revendications laissées aux oubliettes par ce dernier. Engagées depuis mai dernier sans grandes avancées, les discussions entre les principaux syndicats du pays, à savoir, les syndicats de l’enseignement supérieur, précisément le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs du Burkina Faso (SYNADEC), la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS), ont pris une autre tournure avec un préavis de grève illimitée annoncée pour le 16 juin. Or le baccalauréat démarre le 21 juin et risque d’être fortement perturbé si la grève était maintenue.
Aussi le vendredi 10 juin dernier, les deux parties, gouvernement et syndicats étaient à nouveau autour d’une table de négociation. A en croire les conclusions de ses assises, les autorités ont rassuré les enseignants et indiqué qu’elles assouviront diligemment à certaines de leurs revendications. Elles souhaitent notamment que les enseignants contribuent au bon déroulement du baccalauréat en levant le mot d’ordre de grève. Une exhortation qui jusqu’à ce lundi n’a toujours pas reçu une suite favorable. Les enseignants échaudés par les nombreuses promesses restées lettres mortes, attendent sûrement d’avoir du concret.
Rappelons que les revendications des enseignants portent sur la hausse de la grille salariale et indemnitaire ainsi que la revalorisation des d’enseignants assistants et d’enseignants à temps plein (ETP) et des fonctions académiques, allant du responsable de laboratoire au vice-président d’université en passant par les directeurs et directeurs adjoints d’UFR, d’instituts et d’écoles. Les négociations devraient se poursuivent ce lundi afin d’aboutir à un point d’accord pour le bonheur des milliers de candidats au baccalauréat.
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