Sécurité
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Les attaques des "microbes" dans plusieurs communes de la capitale ivoirienne sont devenues légions. Pour aider à la sécurisation des populations, les comités d’auto-défense se mettent à l’œuvre, avec l’espoir de venir à bout de ses délinquants.
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Les attaques à la machette perpétrés par les " microbes " sont devenues monnaie courante. Dans plusieurs communes notamment Yopougon, Abobo et Marcory, l’insécurité du fait de ces " microbes", est de plus en plus grandissante. Pour contenir ce phénomène, outre les mesures sécuritaires officielles, des organisations et initiatives internes se créent çà et là.
"A Marcory, pour faire face à leur invasion, des "Gros Bras’’ se sont organisés en comités d’autodéfense, pour combattre ces jeunes délinquants " indique un journal ivoirien.
Les populations s’arment par des moyens à leur disposition afin de riposter aux agressassions à la machette et au couteau, qu’elles subissent.
Les activités de l’opération " Epervier " mise en place par la préfecture de police d’Abidjan en mai dernier, reste insuffisantes. Même si l’opération a permis d’importantes prises de " microbes ", ces derniers ne sont pas prêts d’abandonner leur sale besogne.
De nombreuses attaques ont été enregistrées ces derniers jours dont celle de la commune de Yopougon Banco 2 (marché Gouro derrière la Poste) et le marché de la Sicogi (qui jouxte la PMI) les jeudi 2 au vendredi 3 juin 2016. Non loin du commissariat du 15ème Arrondissement, précisément au carrefour " Célibataire ", les “Microbes” ont découpé des membres d’une famille, avant d’emporter de l’argent et du matériel électroménager.
Suites à plusieurs réunions, les populations de Yopougon ont elles décidé de mettre en place des comités d’autodéfense pour traquer et dissuader "les Microbes".
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