Société
|
|
|
Les foyers de grippes aviaires qui ont été détectés le 31 mai dernier sont loin d’être circonscris. L’épidémie continue de faire des ravages et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Les aviculteurs et autres éleveurs des régions touchées ne savent plus à quel saint se vouer.
|
|
Pas un jour sans que le bilan ne s’alourdisse ces derniers jours dans les départements de Bafoussam et Bayangam où l’épizootie de la grippe aviaire a refait son apparition. Des milliers de volailles sont déjà décimés et les autorités en charge de la santé publique craignent le pire. En effet si des mesures adéquates ne sont pas prises, ce sont 7 millions de volailles, 1 milliards d’œufs et 700 millions de fientes, qui représentent la production annuelle dans la région, qui est menacée.
Aussi les autorités locales et ceux en charge de la santé publique ont mis sur pied des mesures visant à ralentir l’évolution de l’épizootie. Il s’agira de procéder à un abattage systématique et à l’incinération totale du cheptel dans les foyers détectés. Tout mouvement de volaille en partance de ces localités a également été interdit.
Faudra pour cela compter sur la bonne foi et la coopération des aviculteurs pour que l’opération de circoncision soit une réussite. La sensibilisation et un guide sur les conseils pratiques été distribué à ces derniers.
La souhait des autorités est que la grippe aviaire ne se propage pas à d’autre régions.
|
|
