Sécurité
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L’Onu a mis fin à la fin à la mission de 280 militaires Burundais déployés en République Centrafricaine. Ces derniers paient la situation qui prévaut actuellement dans leur pays et où l’organisation dénonce " des atteintes sérieuses aux droits de l’homme " dans lesquelles ils seraient impliqués.
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Le Burundi devient persona non grata sur les missions onusiennes. La réélection de Pierre Nkunrunziza à la tête du pays en violation de la Constitution a été froidement accueillie par le concert des nations. Les exactions qui y ont cours et les multiples rappels à l’ordre de l’Onu qui sont jusque-là restées lettres mortes ne sont visiblement pas du goût de Ban Ki-Moon et de ses collaborateurs.
280 policiers burundais en poste en RCA en payent le prix. Alors que leur mission devait prendre fin en septembre celle-ci a été tout simplement interrompue. Ils devront rentrer au pays et ne seront pas remplacés. Des accusations jugées sérieuses d’atteintes persistantes aux droits de l’homme, pèsent sur eux. A en croire le porte-parole de l’ONU Farhan Haq, ces policiers auraient activement pris part aux exactions qui ont pris pour cibles les opposants au 3ème mandats de Pierre Nkurunziza.
L’ONU indique également qu’elle se penchera également sur les dossiers des militaires Burundais membres de la Minisca et qu’une décision sera prise ensuite.
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