Diplomatie
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Après avoir mené une enquête approfondie sur les accusations de la diplomate Kenyane à l’encontre d’un diplomate égyptien, les autorités égyptiennes sont furieuses.
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Selon la conclusion de l’enquête, les accusations de la diplomate kényane contre un responsable égyptien d’avoir qualifié les Africains subsahariens "de chiens et d’esclaves" lors d’une conférence de l’Onu, sont de pures inventions. Du coup, l’autorité égyptienne pour laver l’affront puisque, les accusations ont provoqué un tollé général sur les réseaux sociaux, exige des sanctions contre la diplomate.
Yvonne Khamati, représentante permanente du Kenya au Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), a accusé dans un mémorandum le chef de la délégation égyptienne d’avoir "qualifié en arabe (les habitants de) l’Afrique subsaharienne de chiens et d’esclaves" lors de l’Assemblée de l’Onu pour l’Environnement (UNEA), qui s’est tenue fin mai à Nairobi.
"L’enquête a prouvé que, les accusations de la diplomate étaient infondées", a affirmé vendredi dernier dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères. Ajoutant que, "son pays sera toujours fière de son appartenance à l’Afrique".
"Les comptes-rendus des réunions et les enregistrements vidéos et audios ont prouvé que toutes ces accusations visant le chef de la délégation égyptienne n’étaient que pure invention", dit le communiqué.
"L’Egypte va demander, par le biais de son ambassade à Nairobi, que la diplomate kényane " soit renvoyée de son poste actuel de coordinatrice du comité d’experts africains au Pnue.", souligne le communiqué.
"L’arabe est une langue africaine, plusieurs diplomates ont donc compris ses remarques", avait indiqué mardi Yvonne Khamati, qui réclamait dans sa note écrite que l’Egypte ne représente plus l’Afrique aux réunions internationales.
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