Société
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Les faits se passent en Mauritanie. Ahmed Mahmoud Ould Chamekh, 30 ans environ accusent directement les services de la gendarmerie de l’avoir torturé pour avouer des liens prétendus avec deux personnes recherchées. L’affaire fait grand bruit.
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Pour réclamer justice, Ahmed Mahmoud Ould Chamekh lance un appel pour la poursuite des gendarmes responsables de sa torture. Il réclame que justice lui soit rendue.
Les faits.
Le jeune homme de 30 ans est employé dans le restaurant "Al azhar". Marié, il père de deux enfants. Il a été surpris quand une unité de la gendarmerie l’a interpelé à l’heure du crépuscule pour l’entendre sur ses relations avec deux personnes (un homme et une femme).
Ne trouvant pas d’inconvénients puisque ne se reprochant de rien, le jeune a accompagné les gendarmes. Seulement, les deux personnes présentées, Ahmed Mahmoud Ould Chamekh ne reconnaissant aucun lien avec elles. Le jeune père de famille prétend que les gendarmes l’ont maltraité. Il a alors décidé de publier son témoignage sur les réseaux sociaux. Il aurait été interpelé par des gendarmes la veille avant d’être sévèrement battu sur une fausse présomption.
Dans la vidéo diffusée, Ahmed Mahmoud Ould Chamekh a un visage ramolli, un œil au beurre noir. Le jeune père de famille montre encore les traces d’un mauvais traitement le long de son corps. Il a lancé un appel pour la poursuite des gendarmes responsables de sa torture et réclamé que justice lui soit rendue.
Il faut le souligner, la Mauritanie a adopté plusieurs lois en vue de bannir les actes d'atteinte aux droits humains dont notamment la pratique de la torture par la mise en place d'un Mécanisme national de prévention.
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