Société
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Dans le cadre de la campagne "femmes rurales pour bâtir un Burkina sans faim", les femmes rurales burkinabè réclament leur droit à l’accès à la terre. Une part précieuse pour apporter leur apport dans le combat contre la faim au pays. Elles exigent des acteurs politiques "un accès sécurisé de la femme à la terre et un respect effectif du quota des 30% de bénéficiaires de parcelles dans les aménagements hydro-agricoles", a rapporté APA.
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" Nous les femmes, nous avons besoins de terres pour produire afin de nourrir et entretenir nos familles, mais également d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Burkina Faso entier ", a déclaré le chargé des finances du collège des femmes de la Confédération paysanne du Faso, Madiara Véronique Traoré, vendredi 6 mai.
Elle appelle le gouvernement au respect des engagements pris en leur faveur. "Elles sont belles ces promesses qui ne sauraient rester dans les placards ou être de simples paroles en l’air ", a-t-elle ajouté.
En marge des élections couplées de novembre dernier, ces femmes ont vu l’une de leurs doléances accomplies. Elles ont obtenu le soutien des principaux partis politiques. A l’approche des élections municipales, elles ont également appelé ces nouveaux élus à participer à la lutte à leur accès à la terre.
Par ailleurs, les autorités burkinabè se sont accordées sur la mise en place de commissions foncières en milieu rural en vue de concéder 30% des terres aménagées aux femmes.
Les mesures concernent notamment l’accès aux crédits, à l’encadrement, au matériel de transformation et de conservation des intrants, aux espaces pastoraux et aux ressources pour l’élevage et l’agriculture. Outre cela, elles englobent aussi la fourniture des services vétérinaires, l’assistance sur les nouvelles techniques, la promotion et consommation des produits nationaux et la représentation dans les instances de décisions.
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