Politique
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L’un des engagements de Patrice Talon lors de la campagne électorale est d’opérer de profondes réformes politiques et institutionnelles dès qu’il sera porté au Palais de la Marina. Conformément à ses promesses, le chef de l’Etat va procéder ce vendredi 6 Mai 2016, à l’installation officielle des membres de la commission chargée des réformes politiques.
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Cette commission est composée de 30 membres, répartis en de sous-commission. Elle comprend plusieurs praticiens du droit (magistrat, avocat, constitutionnaliste), des universitaires et le président de la république lui-même. C’est à cette commission qu’il reviendra dès ce jour où les membres seront officiellement installés, de proposer des réformes politiques et institutionnelles structurantes pour le développement du pays sur divers plans.
La cérémonie qui sera organisée à cet effet se tiendra au palais de la Marina sous les auspices du Chef de l’Etat. L’ancien président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago, des anciens présidents de la Cour constitutionnelle, Robert Dossou, Elisabeth Pognon, du Professeur Maurice Ahanhanzo Glèlè, du Bâtonnier Cyrille Djikui, de Me Yves Edgard Monnou, des anciens députés Amissétou Affo Djobo, Francis Loko, Karim Chabi Sika, du magistrat Michel Adjaka, du Professeur de Science politique, Victor Topanou et du président du Front citoyen pour la sauvegarde des acquis démocratiques, Robert Antoine Détchénou font partie de ladite institution.
Nos sources précisent que l’actuel Garde des Sceaux, Joseph Djogbénou devrait présider la Commission. Le Professeur Frédéric Joël Aïvo annoncé pour diriger ce groupe de réflexion sera désigné Rapporteur général. Ce sont donc des compétences connues qui permettront de changer l’environnement politique et institutionnel du Bénin. Ils devront réexaminer les pouvoirs exorbitants que confère le régime présidentiel actuellement au Chef de l’Etat, redéfinir les critères de désignation des membres de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) ainsi que les Sages de la Cour constitutionnelle, et restructurer le Conseil supérieur de la magistrature.
Ils se pencheront également sur la réduction du nombre de mandats du président de la République.
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