Politique
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Depuis la démission de Guy Nzouba Ndama et l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle, les partisans du parti au pouvoir, ne ratent aucune occasion pour tenter de le discréditer. Il est notamment accusé d’avoir mis à sec les finances du Parlement gabonais. Des accusations que Jonathan Ignoumba, ancien questeur de l’Assemblée Nationale a pris sur lui de réfuter.
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Jonathan Ignoumba a comme le président de l’Assemblée Nationale, Guy Nzouba, démissionné en mars dernier. Comme lui, il a rejoint les rangs d’Héritage et Modernité, un mouvement dissident du PDG, le parti au pouvoir, et entend combattre Ali Bongo lors de la prochaine présidentielle. Aussi les accusations de détournements qui fusent à l’encontre de l’ex-président de l’Assemblée nationale, ne l’étonne pas. Elles relèvent selon lui, d’une stratégie pour discréditer celui qui pour lui est un " candidat crédible ". Il a tenu donc à les démentir en sa qualité d’ancien questeur de l’institution.
Il met au défi les ministres accusateurs notamment ceux de la Justice, de la Communication et du Budget, d’apporter une quelconque preuve de leurs allégations et souhaite les confronter publiquement. Il les invite donc à un débat télévisé face à tous le Gabonais. Jonathan Ignoumba exige qu’ils mettent fin à ce qui n’est que de la mauvaise foi pure et simple et bat en brèche leurs accusations. " Je ne crois pas qu’il puisse tenir un débat face à moi sur la gestion de l’Assemblée nationale. Je sais avec combien de dettes je suis parti de l’Assemblée nationale. C’est moi qui réglais les problèmes ", a-t-il laissé entendre.
Il soutient que les caisses de l’Assemblée Nationale étaient vides au point où, c’est avec difficulté que les frais de session des députés étaient payés. Il ne s’explique donc pas qu’on puisse accuser l’ancien président de l’institution de détournement puisqu’il n’y avait rien à voler.
Vivement que les ministres interpellés répondent à l’appel afin que les Gabonais soient situer sur les déclarations de chacun dans cette affaire.
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