Culture
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Le collectif des artistes cinéastes du Bénin s’est réuni ce jeudi 21 avril au Centre culturel français de Cotonou pour une session de réflexion sur les conditions de vie des artistes. Ils ont fait l’état des lieux et lancé des perspectives tout en insistant sur le code de la cinématographie qui traine dans les tiroirs de la Haute autorité de l’audio visuel et de la communication (Haac).
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Faire un état des lieux et réfléchir sur les conditions de vie des acteurs du cinéma béninois. C’est l’objectif qui a réuni les acteurs du cinéma béninois ce jeudi. Dans la vision d’œuvrer d’arrache-pied pour l’harmonisation de l’univers cinématographique au Bénin, cette session s’est focalisée sur le code de la cinématographie, qui se trouve au niveau de la Haac. "Nous sommes là pour travailler sur certaines priorités pour que le cinéma béninois trouve un nouveau visage. Le collectif veut aussi donner de la visibilité au cinéma béninois ", a indiqué le cinéaste Apollinaire Aïvodji.
Ainsi, les acteurs du cinéma ont le regard fixé sur la Haac qui doit donner son avis consultatif sur le code de la cinématographie. Après quoi, ce code passera à la présidence et enfin à l’Assemblée nationale pour avoir la force de loi. Apollinaire Aïvodji n’a pas manqué de signaler qu’il faille aller vers l’industrialisation de la cinématographie car dans les pays les plus développés comme aux Etats-Unis, en France et dans d’autres pays, le cinéma est une industrie et porteur de ressources. "Il faudra que désormais le cinéma béninois soit présent à des festivals ", a-t-il martelé.
Aussi, faut-il ajouter que les professionnels du monde cinématographique béninois se sont réunis dans ce collectif avec pour mission la lutte pour la prospérité et l’épanouissement afin de déceler les voies et moyens nécessaires pour sortir le 7ème art béninois de sa léthargie.
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