Politique
|
|
|
Arrivé troisième lors de la dernière élection présidentielle au Congo, le Général Jean-Marie Mokoko, n’est plus libre de ses mouvements. Contestant les résultats donnant Sassou Nguesso vainqueur, il est maintenu en résidence surveillée et chaque centimètre de son domicile encerclé par des forces de l’ordre.
|
|
"Cela fait pratiquement quatre ou cinq jours que je suis entouré par la police, je suis dans une voie sans issue’’ a confié le Général Mokoko à la BBC qui ont pu le joindre. Le candidat malheureux de la dernière présidentielle, arrivée 3ème selon les résultats confirmés par la Cour Constitutionnel, dit craindre pour sa vie depuis qu’on lui a retiré la garde affectée à sa protection.
Comme dans le cas du Pasteur Ntumi que le pouvoir de Brazzaville accuse d’avoir commandité les attaques de lundi dernier, ce qui lui a valu, un limogeage de son poste à la présidence, le Général Mokoko est lui aussi accusé d’avoir recruté les Séléka et les Anti-Balaka dans le but de déstabiliser le pays. Des accusations qu’il réfute indiquant que c’est son refus d’accepter les résultats de la dernière présidentielle qui lui vaut ses ennuis.
Le Général dit détenir les vrais résultats de ce scrutin et qu’en aucun cas, le président sortant n’aurait pu gagner au 1er tour. Tout comme lui, Guy-Brice Parfait Kolelas, arrivé 2ème conteste lui aussi la réélection de Sassou Nguesso mais a néanmoins accepté le verdict de la Cour Constitutionnelle.
Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent à Pool, bastion du Pasteur Ntumi, Selon des témoins des hélicoptères de l’armée lâcheraient des obus sur de nombreux villages. On dénombre des morts et des milliers de déplacés.
|
|
