Sport
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Réunis la 05 février dernier à Kigali, Issa Hayatou et ses collaborateurs ont porté le soutien de l’Afrique toute entière au président de Fédération asiatique de football Cheikh Salman dans le cadre des élections du président de la FIFA à venir. Aux dernières nouvelles ce dernier serait dans le collimateur des services du renseignement américain, le FBI.
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Le choix de la CAF sur Cheikh Salman a été contre toute attente, d’autant plus que le sud-africain Tokyo Sexwhale, compagnon de cellule de Nelson Mandela et fils du continent avec un parcours footballistique riche avait annoncé sa candidature pour la présidence de la Fifa. Bien présent au congrès qui a sacré l’asiatique Cheikh Salman candidat favori de l’Afrique, Tokyo Sexwhale a du s’éclipser avec une de ces probable déceptions que ressentirait tout fils africain, abandonner par les siens sur la place publique.
Un candidat de l'Afrique dont l'image ne semble pas nette Aux dernières révélations du journal britannique Sky News, le "héros" d’Issa Hayatou et ses collaborateur regorgent d’un parcours qui attire les foudres du FBI. L’asiatique de 50 ans, originaire du Bahreïn risque de voir son rêve de règner à la FIFA s’envoler.
En effet, Cheikh Salman en sa qualité de membre de la famille royale serait accusé de violation des droits humains, sans oublier les scandales des matchs truqués dans lesquels il est également pointé du doigt. Le principal match remonte à Septembre 2010 contre le Togo. Une fausse équipe togolaise avait été montée par un faux agent pour un match truqué avec le feu vert de la Fédération de football du Bahreïn dont Cheikh Salman était alors président. Les accusations semblent collantes et tombent à quelques jours seulement du congrès électif du président de la FIFA. Si les informations venaient à se justifier, le choix non justifié du dirigeants africain du football viendra confirmer toutes les critiques qui s’insurgent contre la CAF qui souffre déjà de crédibilité sur le continent, notamment les violentes contestations des décisions de cette organisation taxées de "non impartiales ".
Du côté de président de la Fédération Asiatique de Football, on récuse un complot de l’Europe pour déstabiliser et nuire à la crédibilité du candidat de l’Afrique et de l’Asie.
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