Economie et finances
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Les activités au Port autonome de Cotonou ont été quasiment paralysées dans la journée du jeudi 28 janvier. Pour cause, réunis au sein du collectif des syndicats de la plate forme portuaire, les travailleurs observent une grève d’avertissement de 48 heures pour réclamer la rétrocession de 14 milliards FCFA et les redevances de NOCIBE.
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Dans la motion de grève signée par les cinq syndicats membres du collectif et adressée au ministre du travail et de la fonction publique, les travailleurs expliquent être en grève pour réclamer la satisfaction d’un certain nombre de revendications d’ordre essentiellement pécuniaire.
A travers ce mouvement d’humeur, les travailleurs du Port autonome de Cotonou réclament la rétrocession des 14 milliards 444 millions 400 mille FCFA. Cette somme qui représenterait le titre d’entrée du groupe Bolloré sur la plateforme portuaire. A en croire les travailleurs, elle avait été déposée sur le compte du Trésor public à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sur ordre du gouvernement depuis le 31 mars 2011. Par cet avertissement, les grévistes entendent obtenir du gouvernement béninois, la rétrocession dans les caisses du Port, la somme de 648 millions FCFA au titre d’un préfinancement effectué par la direction du port dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime dans les eaux béninoises.
Aussi, les travailleurs du port réclament le remboursement de toutes les redevances dues par la Nouvelle cimenterie du Bénin (NOCIBE) au port autonome de Cotonou de même que la révision du contrat de la Société technologique de transport du Bénin (Sttb). Ce mouvement de protestation a donc bouleversé les activités au niveau du poumon de l’économie. Les autorités notamment le chef de l’Etat doit jouer les cartes de l’apaisement pour le renflouement des caisses de l’Etat.
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