Politique
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L’autorité nationale de lutte contre la corruption (AnlcC) est montée au créneau pour dénoncer la violation du code électoral devant régir les comportements et faits des acteurs participant à cette course électorale mais aussi de leurs partisans.
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A la faveur d’une déclaration de presse lue par son rapporteur Agapit Napoléon Maforikan, l’Anlc est montée au créneau, au nom de la mise en œuvre de la loi 2011-20 portant lutte contre la corruption et autres infractions en République du Bénin dans laquelle les fraudes aux examens concours, les fraudes aux élections constituent des infractions connexes.
L’autorité vient dénoncer à l’instar de certaines institutions de la société civile "la violation flagrante, répétée et généralisée de plusieurs dispositions du code électoral". Sont concernés par cette dénonciation les articles 53, 54, 62 et 63 dudit code.
"Il est également noter de manière ostentatoire, la pose d’affiches géantes dans les villes et campagnes de plusieurs départements par certaines forces politiques qui organisent des meetings pour, disent-elles, informer l’opinion publique du choix de leur candidat, laissant croire que la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2016 a déjà démarré", ajoute la déclaration. "L’Anlc n’a pas un rôle actif à jouer dans les élections. L’Anlc ne peut pas arrêter le processus, l’Anlc ne peut pas arrêter quelqu’un. Le travail que nous faisons est un travail de complémentarité"; a reconnu Agapit Napoléon Maforikan.
Le conseiller Victorien Attolou estime que l’institution à laquelle ils appartiennent "n’a aucun autre pouvoir que de déférer les faits dont on a connaissance au procureur de la République qui lui a le loisir de faire des classements ou d’y aller. Parce que l’Olc, l’institution après laquelle l’Anlc est née avait le pouvoir de se constituer partie civile par un décret, mais à travers la loi, cette force a été enlevée à l’Anlc qui ne peut donc se contenter que des dénonciations au procureur de la République".
Pour Victorien Attolou, "lorsque ça va commencer comme ça a été le cas dans certains pays, personne n’échappera. Donc, tout le monde a intérêt à se mobiliser à faire la veille".
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