Politique
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Photo d'illuustration
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Pour des élections présidentielles pacifiques au Bénin, le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) Emmanuel Tiando avec à ses côtés toute l’équipe en charge de l’organisation du scrutin, a allumé dans l’après-midi du vendredi 15 janvier à Cotonou, la flamme de la paix au siège de l’institution dont ils ont la charge.
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Intitulé "Flamme de la paix’’, c’est un projet conduit par la Jeune chambre internationale Bénin (Jci-Bénin) pour des élections pacifiques, justes et équitables. L’audace d’espérer et de croire, qu’en dépit des revers personnels, " des vicissitudes d’une nation déchirée par la politique, que nonobstant la précarité de nos familles, nous avons quelque emprise et donc une grande responsabilité sur notre propre destin’’, a déclaré le directeur du projet, Ulrich Vital Ahotondji.
Ainsi, en s’associant à ce projet et en allumant la flamme de la paix, la Commission électorale nationale autonome (Cena) vient une fois encore de donner la preuve de son attachement aux idéaux de la paix. La Cena avait déjà fait signer une charte de la paix, à tous les candidats à la présidentielle dont les dossiers ont été acceptés par l’institution. C’est donc à juste titre que le président Emmanuel Tiando s’associe à ce projet de la flamme de la paix.
En portant haut cette flamme au siège de la Cena, c’est un appel que Tiando et Boco Nadjo lancent, non seulement aux politiques, mais aussi à tous les acteurs de la société civile épris de paix et de justice. " Si nous sommes assez intelligents et je crois que nous le sommes pour comprendre que nous devons vivre ensemble comme des frères, alors je vous invite à allumer cette flamme dans nos cœurs pour que la somme de ces flammes allumées, illumine le Bénin de génération en génération ", a souhaité Ulrich Vital Ahotondji.
Il faut noter qu’à l’occasion de cette cérémonie, le président de la Cena a transmis à la présidente nationale de Jci-Bénin, Alexandrine Codjovi une copie des documents signés par les candidats et les engageant au respect des idéaux de la paix, quelle que soit l’issue des scrutins. Pour Tiando, il y a plus de peur que mal, car le Bénin a toujours organisé des élections pacifiques et ce pari sera encore tenu cette année.
A noter qu’après l’étape de la Cena, la flamme de la paix a échoué à la place des martyrs de Cotonou où elle a été allumée par le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Epiphane Quenum et le deuxième adjoint au maire de Cotonou, Augustin Houessinon.
Avant Cotonou, cette flamme, qui a pris départ à Porto-Novo le jeudi dernier, a sillonné tous les départements du Bénin. "Dans nos villes et contrées, les préfets, les maires, conseils communaux, les notables, les prêtres, les Imams, les politiques, bref la communauté béninoise dans toutes ses composantes a allumé cette flamme de la paix avec des messages forts et un engagement visible’’, a expliqué le directeur du projet.
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