Economie et finances
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Le ministère de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation et la Banque africaine de développement (BAD), ont procédé, lundi 16 novembre 2015 à Cotonou, à la signature de trois accords de financement au profit de trois secteurs de l’agriculture, de l’eau et du commerce.
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Un don de 14 milliards FCfa pour le projet d’appui à la production vivrière et de renforcement de la résilience dans les départements de l’Alibori, du Borgou et des Collines, concerne le premier accord de financement. Pour Serge N’guessan, représentant résident au Togo de la BAD, le projet vise à contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté dans ces communes fragiles et défavorisées.
Quant au deuxième accord d’un montant de 4 milliards FCfa, il s’agitd’un prêt pour l’adhésion du Bénin à l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (Aca). Ce qui permettra au pays d’avoir une couverture plus large de l’assurance pour le développement du secteur privé et socioéconomique en tant que "premier pays en Afrique de l’Ouest à y adhérer", a en croire M. N’guessan.
Enfin, le troisième accord porte sur un prêt de 5 milliards FCfa, une véritable bouffée d’oxygène pour le projet de réduction des pertes d’eau et d’amélioration de la viabilité des systèmes d’Aep de Cotonou, Porto-Novo et leurs agglomérations. "Le projet vise, en effet, à réduire le niveau des pertes d’eau produites de 26% en 2014 à 20% en 2020 afin de renforcer la viabilité et la durabilité des services fournis par la Sneb et d’assurer des tarifs qui facilitent l’accès aux services d’eau des ménages à faible revenu", a indiqué le représentant résident de la Bad.
"Je ne doute pas un instant que votre gouvernement, comme il l’a toujours fait, prendra toutes les dispositions nécessaires pour mettre en œuvre dans les délais ces importants projets", a confié Serge N’guessan tout en attirant l’attention du gouvernement sur les nouvelles procédures de la Bad qui "demandent que les premiers décaissements des projets puissent intervenir dans les six mois après leur approbation sous peine d’annulation".
Komi Koutché, ministre béninois des Finances a rassuré la BAD que le gouvernement fera en sorte que ces nouvelles dispositions soient respectées.
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