Société
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L’interdiction du port complet de la burqa, c'est l'une des mesures sécuritaires évoquée par le chef d’Etat sénégalais, Macky Sall lors d’une manifestation internationale sur la paix et la sécurité en Afrique tenue à Dakar. Depuis cette déclaration, la question du port complet du voile fait débat dans le pays.
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Dans le cadre du maintien de la paix et de la sécurité en Afrique et pour mettre fin à la menace djihadiste sur le territoire sénégalais, des mesures sécuritaires ont été évoquées par le président, Macky Sall, lors d’une manifestation internationale sur la paix et la sécurité tenue à Dakar. L’interdiction du port intégral de la burqa, un voile intégral d'origine afghane portée par les femmes principalement, était une des mesures qu’avait évoquée Macky Sall.
Depuis cette annonce, la question de l’interdiction continue de faire l’objet de débats dans les rues de la capitale, créant la division au sein de la société. Le Sénégal, est un pays majoritairement musulman, où le port du voile intégral est une habitude pour les femmes musulmanes. Pour le député Khouraïchi Niass, il est question de la sécurité de la Nation et non d’un problème d’ordre religieux.
A en croire Cheikh Ibrahim Niass, le fils de Cheikh Al Islam, l’interdiction porte sur le port de la burqa, qui ne faisait pas partie des habitudes vestimentaires des femmes sénégalaises et non du port du voile. « C’est une chose qu’on copie d’autres contrées. Il n’est pas de chez nous », a déclaré Cheikh Ibrahim Niass.
Pour Lamine Niass, le Président du Groupe de presse Walfadjri Sidy, « le port du voile intégral est une recommandation divine(…), interdire le port du voile intégral, c’est déclarer la guerre à Dieu, à ses enseignements, au Saint Coran, à la Charia ainsi qu’aux textes explicites qui encadrent cette pratique religieuse.»
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