Sécurité
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La Transition en République Centrafricaine est loin d’être au beau fixe. Outre les violences communautaires qui ne sont jamais loin, l’ombre des mouvements politico-militaires plane toujours. Illustration hier dimanche après-midi, avec le kidnapping de la vice-présidente du Conseil national de transition, Léa Koyassoum Doumta par des éléments Anti-balaka.
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Léa Koyassoum Doumta a eu des sueurs froides ce dimanche après que son convoi ait été intercepté sur une route à 90 km de Bangui par des Anti-balaka estimés à une cinquantaine. La vice-présidente du Conseil national de transition a été kidnappée avec les éléments de police qui étaient détachés à sa protection. Ils ont tous été convoyés au quartier général de la milice.
Là, pendant plusieurs heures ; la vice-présidente du CNT a due négocier pour obtenir sa libération et celle de ses accompagnateurs. Ses ravisseurs l’a laisseront finalement partir en lui remettant une liste de revendications à transmettre au gouvernement de transition.
L'équipe dirigée par Catherine Samba-Panza, s’emploie contre vents et marées à mener à bien sa mission, dont l’organisation d’une élection présidentielle. Mais pour l’instant on n’en prend pas le chemin.
Entre les violences inter-communautaires, la réticence des groupes militaro-politiques à s’associer au processus, les difficultés logistiques et financières, les élections sont encore bien loin.
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