Société
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Les épouses des quelques 400 détenus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), ont décriées les mauvaises conditions de détentions de leurs époux.
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Au sortir d’une visite que le collectif des femmes de détenus politique (Cofed), a rendu à leurs époux à la Maca, les conditions de vie de ces derniers seraient des moins reluisants selon ces dernières. Elles ont crié leur détresse le mercredi dernier, face aux mauvaises conditions de détention des détenus. "Nos maris vivent dans des conditions exécrables. Cela n’est pas fait pour l’équilibre mental de ceux-ci. Ils sont entassés à plusieurs dans des cellules, comme aux bâtiments A et C (réservé aux grands criminels), et couchés à même le sol dans un environnement insalubre. Ces prisonniers d’opinion assistent impuissants à la violation régulière de leurs droits. Leurs dossiers sont vides, victimes de dépression, ils ne veulent même pas voir un membre de leurs familles. Les autorités doivent les libérer", a relevée Mme Aimée Chiawa, présidente de ce collectif.
En plus des mauvaises conditions de détentions, le Cofed a dénoncé également les tracasseries qui leurs sont faites pour accéder à leurs détenus, pour apporter tels ou tels affaires. " Les gardes pénitentiaires bloquent souvent les vivres apportés à nos maris au motif que leurs quantités sont élevées. C’est difficile à supporter ". Pour la secrétaire de l’association, les 400 détenus politiques que compte la Maca " méritent respect et considération". Le Cofed a enfin réclamé vivement la libération immédiate de ces détenus politiques.
Au total 5000 pensionnaires sont détenus à maison d’arrêt et de correction d’Abidjan.
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