Société
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Alors que le chef de la police s’inscrivait en faux face aux rumeurs sur les menaces du groupe de jeunes délinquants qui se font appeler "les microbes", ce dernier fait irruption dans un hôtel à Yopougon aux environs d’une heure du matin dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.
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Ils étaient six, munis de machettes et toutes autres armes blanches et pour bilan: les occupants de l’hôtel dépouillés de tous leurs biens (téléphones, objets de valeur, argent…) et trois filles violées.
Les microbes ont maitrisé l’hôtel et commis leurs forfaits pour s’échapper en toute quiétude alors que le Directeur de la police avait annoncé avoir augmenté l’effectif des patrouilles afin d’élever le niveau de sécurité.
Le vendredi, un homme aurait également échappé à une trentaine des éléments de ce groupe en se cachant dans un caniveau dans le quartier Avocatier à Abobo.
Est-ce un signal fort pour manifester leur présence ou un défi à la police? Rien ne serait du hasard puisque ces attaques surviennent au lendemain de la sortie du chef de la police qui considérait comme rumeurs, l’existence de menaces par les microbes dans la capitale ivoirienne.
La population étant déjà plongée dans la psychose, il urge que les autorités prennent des mesures idoines pour pallier la menace d’un groupe de bandits qui prend de plus en plus de l’ampleur à l’heure où tout regroupement de ce genre ne tarde pas à prendre des ampleurs terroristes.
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