Société
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Le gouvernement béninois continue de nettoyer l’écurie dans l’affaire de détournement des fonds des Pays-Bas. Le Conseil des ministres du jeudi 30 juillet 2015 a décidé de rendre public la liste des Agents de l’État et des opérateurs économiques mis en cause.
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La liste les noms des personnes mises en cause dans l’affaire PPEA II qui ternit l’image du Bénin est désormais disponible. Des 51 personnes on retrouve quatre agents du Ministère de l’Énergie et de l’Eau, cinq agents de la Direction générale de l’eau, six fonctionnaires et 36 acteurs du secteur privé.
De même, l’Auditeur Général, Michel Dognon a rendu compte le jeudi 30 juillet au gouvernement de la réception du document transmis par le Trésor Public faisant état des puits forés et du Matériel acheté dans le cadre du PPEA II. A l’analyse du document, le gouvernement a décidé de procéder à une vérification systématique de l’effectivité des dépenses réalisées en termes de forage de puits et d’achat de matériels. A cet effet, une commission de vérification comprenant le Génie Militaire et les Inspecteurs du Bureau de l’Auditeur Général se rendra sur le terrain dès ce lundi 03 août 2015.
Cette vérification permettra de mieux appréhender la situation des agents mis en cause dans le cadre du PPEA II. Ainsi, la suspension prononcée deviendra définitive au cas où la commission révèlerait le caractère fictif des dépenses de forages des puits et d’achat de matériels. La révocation de ces agents se confirmera également après le verdict de la Justice. Dans le secteur privé, les béninois trempés dans cette affaire sont frappés de l’interdiction aux compétitions d’attribution des marchés publics et sont traduits en justice aux fins de sanctions judiciaires et remboursement des deniers publics détournés. On comprend ainsi que le gouvernement est déterminé à tenir informé l’opinion publique nationale et internationale de l’évolution de ce dossier dans le cadre de la nécessaire réédition des comptes.
Liste des Cadres de l’Administration publique, des fonctionnaires et acteurs du secteur privé mis en cause dans le détournement des fonds des Pays-Bas
Au Ministère de l’Energie et de l’Eau : KOMBIENI Emmanuel (DPP/MERPMEDER) Ahératoulaye BOURAÏMA MAMA OROU (DRFM) ISSA IMOROU Mouhamadou (DCF) KPOVIESSI Ulrich (Assistant DCF) Au niveau de la DG Eau : BOURAIMA Mama Soulemane (Régisseur Eau) El Hadj TIDJANI A. T. (DAF) CRECEL Primael (SML) SOURADJOU NOUHOUM Touré (DG Eau) Victor YEDE YOXI (DGA Eau et Coordonnateur PPEA II) Fonctionnaires : TCHAOU D. Polycarpe (Ministère de la Santé) GBAGUIDI Félix (Ministère de l’Agriculture) ADJIBADE Abdoul (Chargé de Mission CCIB) TOLUKPE B. Assani (Notaire Chambre des Notaires) GANYE Constantin (Chef d’Antenne SBEE) MAFONGOU David (CNSS Bénin) Secteur Privé ROCK NIERI ADJIBEKOUN Hugues BODE Maurille ADJAHO Yelian Tranquilin ADJAHO Pacodias HOFFER Koffi AGONGBONON Lambert DJIMENOU M. S. Bossou VODOUNOU Albéric Youss KEDOTE Silvie REMY KODO VODOUNOU Roland TCHOGBE Mathias VODOUNOU Comlan ABOUMON Osseni KODO Innocent LEGBA Romuald HABIS Eric Didier DJOSSA Stanislas MONRADEWOU Y. S. MOUNIROU Soumaila OTCHERE Donald VODOUNOU Faustin LASSOUKPO Helianthe IMOROU A. Mouhamed AHOUANGBO Ebénézer Afouabi DJOSSOUVI Virgile DJOKOTAN KOTCHEGNI GBANDANHOUN N. Hervé EDON A. Enoc N’KOUEI Clarisse N’ya SALIFOU Ibrahim TOVIDE Lucien MONTCHO Laurette DJOTAN Owoni HOUNTCHEME Olivier
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acron |
Lundi, 3 Août 2015
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Et n'oubliez pas de mettre dans cette liste Mr Acrombessi alias Nkani http://www.lanouvelletribune.info/international/annonces/24895-gabon-maixent-accrombessi-en-garde-a-vue-a-paris Mauvaise nouvelle pour le régime d’Ali Bongo. Maixent Accrombessi, le directeur de cabinet du président gabonais a été placé en garde à vue ce lundi 3 août 2015 en France. De source proche des autorités françaises, il a été interpellé dans le cadre d’une enquête de « corruption d’agent public étranger ».
Sur le point de prendre un vol pour retour pour le Gabon, le Directeur de cabinet du président Ali Bongo a été arrêté à l’aéroport de Roissy. Placé en garde à vue par la police judiciaire, l’homme politique gabonais d’origine béninoise n’était pas en France dans le cadre d’une visite officielle ont indiqué des sources proches du dossier qui ont expliqué que M. Accrombessi ne détenait pas d’ordre de mission au moment de son interpellation. Bien que n’étant pas en mission officielle, son arrestation ne manquera pas de susciter des réactions du côté de Libreville où il est critiqué par l’opposition au régime de Ali Bongo.
Lire Gabon : Accrombessi et Samuel Dossou-Aworet opposent Ali Bongo et Jean Ping
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