Sécurité
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Il est sans contestation le plus en vue des leaders politiques de l’opposition algérienne ces derniers mois en Algérie. Depuis le lancement de son propre parti politique, Talaiou El Houriyat, il y a quelques mois, l’ancien Premier ministre d’Abdel-Aziz Bouteflika et candidat malheureux à la présidentielle de 2014, Ali Benflis, est présent sur tous les fronts, faisant connaitre sa position sur tous les sujets de l’heure.
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Pour une nouvelle sortie chez nos confrères de Nouvel Obs, M. Benflis s’est plus intéressé à la question de la légitimité du pouvoir en place et aussi de la sécurité avec la question du terrorisme qui secoue aussi bien l’Algérie que toute la sous-région de l’Afrique du Nord.
Justement sur la question du terrorisme, il s’avère avant tout indispensable de renforcer la lutte antiterroriste en arrêtant tout ‘‘discours politique triomphaliste et lénifiant sur la défaite du terrorisme, sur la sécurité totalement rétablie et la paix entièrement restaurée’’. Il est donc temps d’après M. Benflis de faire montre d’une certaine franchise et de courage en disant ‘‘aux Algériens que notre pays est toujours en guerre et qu’il ne faut pas baisser la garde’’.
Comme traçant aux gouvernants actuels les voies à suivre pour en finir pour de bon avec ce fléau, le président de Talaïou El Houriyat, convaincu que seul l’effort sécuritaire ne pourrait suffire, propose la mise en place d’un ‘‘front intérieur, une ligne et une direction politique claire qui incitent les Algériens à la vigilance et à la mobilisation qui convainquent la population qu’elle est partie prenante de cette lutte contre le terrorisme’’. Il résume tout sa stratégie dans cette phrase importante : ‘‘contre le terrorisme, la riposte sécuritaire ne suffit pas. Il faut une riposte politique’’.
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