Politique
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L’ancien Ministre des affaires étrangères, cadre du PDCI, Essy Amara s’annonce candidat pour la présidentielle d’octobre 2015 face au président sortant Alassane Dramane Ouatttara.
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Essy Amara a tenu un meeting à Kouassi-Datèkro (nord-est), sa ville d’origine où il a annoncé sa candidature au sein de la Coalition Nationale Pour le changement (CNC) qui regroupe le PDCI et le FPI.
"J’ai annoncé ma candidature. Ma campagne est basée sur la réconciliation, car depuis quatre ans, les autorités, au lieu de cimenter le socle national, ont approfondi les divisions", a affirmé Amara Essy, 71 ans, longtemps diplomate.
Lors du meeting dernier de la coalition à Abidjan, plusieurs préalables étaient posés pour la tenue de l’élection notamment : la dissolution de l’actuelle commission électorale et la libération de Lorent GBAGBO. Pour M. Essy, "la réconciliation " est son Leitmotiv pour la campagne électorale qui s’annonce serrée quand sait que le président sortant est doté d’un bon bilan économique, marqué par une croissance annuelle de 9%, mais critiqué pour les faibles avancées de la justice durant son mandat, grand favori du scrutin d’octobre.
Notons que même si les deux partis frondeurs se sont mis en coalition, plusieurs cadres y sont réunis avec des idées hétéroclites, et aucune intention de candidature unique n’a encore été déclarée et selon M. Essy dans une interview sur Rfi ceci devrait pouvoir se faire.
Nanti d’une grande expérience politique, fonctionnaire international, Essy Amara a refusé la primature sous le président Ouattara, refus qu’il justifie en ces termes sur la Rfi: " J’ai refusé pourquoi ? Parce qu’en définitive j’ai eu la chance d’avoir occupé tous les grands postes au niveau des relations internationales. Et donc j’ai vu le pouvoir de très près. Je ne voyais pas en quoi je pouvais encore me mettre dans une lutte vraiment qui ne m’apporte rien. Parce que j’ai eu tous les honneurs ! ".
Cependant, rien ne porte à croire que le boulevard est grand ouvert malgré tout beau parcours puisque tous les adversaires ne sont pas encore dévoilés.
Les élections présidentielles d'octobre prochain, les toutes premières après le crise poste-électorale de 2010 s'annoncent cruciales pour la stabilisation du pays.
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