Politique
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C’est la situation actuelle dans laquelle se trouve le processus électoral au Burundi. L’opposition se désengage de tout le processus électoral et annonce qu’elle ne participera à aucun de scrutins à venir. Le pouvoir pour sa part, fait la sourde d’oreille et a démarré sa campagne électorale ce jeudi. La médiation internationale quant à elle, propose à nouveau de reporter les élections pour aplanir les points de discorde.
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Plus que 72 heures et les Burundais devraient se rendre aux urnes pour des élections législatives et communales. Mais il semblerait que la donne à changer ce vendredi. L’opposition a annoncé qu’elle ne prendrait plus part aux scrutins. Les leaders de l’opposition dénoncent ainsi l’absence des représentants du parti au pouvoir aux discussions engagées avec la médiation et le démarrage par ces derniers de la campagne électorale.
Un dialogue de sourd s’installe donc entre les deux parties et la médiation internationale propose de reporter les élections pour les ramener à de meilleurs sentiments. La date du 31 juillet a été évoquée pour que s’y tiennent tous les scrutins : les législatifs, les communaux et le premier tour des élections réunis. Le 2ème tour de l’élection étant fixé au 15 août.
La réponse du pouvoir de Pierre Nkurunziza est attendue suite à cette proposition. Sa participation au prochain scrutin présidentiel est au cœur de la crise qui divise le Burundi depuis plusieurs mois.
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