Politique
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Le Burkina Faso connaîtra à coup sûr une 4ème République. C’est la promesse faite au peuple par le Conseil national de transition (CNT) dirigé par Michel Kafando depuis la chute en octobre dernier du régime de l’ancien président Blaise Compaoré. Cette promesse est répétée et réitérée au peuple au fur et à mesure qu’approche l’élection présidentielle d’octobre prochain.
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Pour le CNT, il est impérieux, voire urgent que le Burkina tourne la page de la 3ème République qui a été consacré au culte d’une personne et passer à une 4ème République qui selon le CNT, sera dépouillé de toutes les dispositions unipersonnelles qui allait à l’avantage du régime défunt de Blaise Compaoré. Le président du CNT, Shériff Sy, a eu l’occasion en fin de semaine dernière de marteler cet engagement devant les populations de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord avec lesquelles il a échangé sur les questions liées à la vie du pays.
Le CNT, a promis ses membres, n’entend pas laisser la Constitution en l’état, ce qui sous-entendrait, selon eux, de permettre l’élection d’un Blaise Compaoré bis le 11 octobre prochain.
Le CNT a néanmoins rassuré les uns et les autres qu’aucune prolongation du calendrier électoral ne sera admise. L’élection présidentielle aura bel et bien lieu le 11 octobre contrairement à la rumeur qui dit que les membres de ce conseil réfléchissent à une prolongation de leur mandat à la tête du pays.
La question d’une éventuelle révision de la constitution occupe le devant des débats dans les rues de Ouagadougou.
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