Société
|
|
Les quotidiens burkinabè ont suffisamment commenté, ce lundi, les nouvelles candidatures pour la présidentielle du 11 octobre prochain au Burkina Faso, à l’issue d’un week-end marqué par plusieurs investitures.
|
''Présidentielle 2015 : trois nouveaux candidats sur la route de Kosyam (nom du palais présidentiel au Burkina Faso, Ndlr)‘', informe L'Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso, 2e ville du Burkina Faso.
De son côté, le journal Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) affiche : ‘' Présidentielle du 11 octobre 2015 : Jean-Baptiste Natama, Adama Kanazoé et Ablassé Ouédraogo… dans la course ‘'.
Le quotidien national Sidwaya parle de ‘' Ablassé Ouédraogo'', ‘'Adama Kanazoé, candidat de l'AJIR'', ‘'Jean-Baptiste Natama annonce sa candidature''.
Les journaux ont surtout évoqué le premier congrès du parti Le Faso Autrement tenu samedi et dimanche à Ouagadougou et ayant permis d'investir Dr Ablassé Ouédraogo, de même que le congrès de l'Alliance des jeunes pour l'indépendance et la république(AJIR) qui a désigné le président Adama Kanazoé comme candidat du parti.
Ils ont aussi abordé la rentrée politique du Collectif ‘'Natama 2015'' regroupant des partis politiques et des Organisations de la société civile qui ont demandé à Jean-Baptiste Natama de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2015.
Aujourd'hui au Faso souligne à juste titre que ‘' le bal des candidatures se poursuit'', affichant à sa Une l'image des nouveaux candidats : Ablassé Ouédraogo du Faso Autrement, Jean-Baptiste Natama du collectif Natama, Adama Kanazoé de l'AJIR et Boukary Tinitin, candidat indépendant.
Le doyen des quotidiens privés burkinabè, L'Observateur Paalga, pour sa part, reprend à sa Une les propos de Jean-Baptiste Natama qui affirme que ‘'ma candidature dérange, mais je serai candidat''. Le même journal dans un commentaire intitulé ‘'Le temps des alliances'', indique que ‘'plus on avance vers l'échéance de la présidentielle du 11 octobre 2015, plus l'électroencéphalogramme de la chasse politique s'emballe''.
Notre confrère de déduire que le moins que l'on puisse dire, c'est que les joutes électorales à venir s'annoncent palpitantes.
''Et c'est tant mieux pour notre démocratie qui a longtemps pâti aux élections dont les résultats sont connus d'avance'', commente L'Observateur Paalga, avant de conclure : ‘'pourvu que tout cela se déroule dans la transparence, l'équité et dans un climat apaisé''.
|
|