Société
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L’ensemble des évêques catholiques participant au processus électoral en cours au Burundi, ont annoncé leur retrait dudit processus.
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Face à la recrudescence des violentes manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza, plusieurs acteurs ont quitté le navire du processus électoral. L’église catholique a annoncé jeudi la démission de tous les prêtres engagés dans le processus électoral à une semaine des élections législatives.
"Après avoir considéré la manière dont ces élections sont organisées et leur évolution actuelle, (...) nous, évêques de l'Église catholique, avons estimé qu'il convenait que les prêtres démissionnent et cèdent leur place à ceux qui peuvent continuer le travail", a déclaré Mgr Gervais Bashimiyubusa, président de la conférence des évêques du Burundi.
Selon le nouveau calendrier, les élections législatives et communales sont prévues pour se tenir le 5 juin prochain. Au sein des commissions électorales, plusieurs prêtres occupent des fonctions importantes au niveau des provinces et des communes du pays.
Contre vents et marées, le président burundais tient à briguer un troisième mandat. Le gouvernement a lancé mercredi un appel à "solidarité nationale" pour financer les élections. La France et la Belgique ont coupé leur aide directe au gouvernement.
Depuis le mois d’avril, le Burundi est en proie à des violences manifestations qui ont déjà fait au moins 30 morts.
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