Société
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Une personne a été tuée et deux autres blessées vendredi à Bujumbura, capitale du Burundi, au cours des manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza qui ont repris vendredi après une tentative de coup d’État menée par des militaires.
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"Trois personnes ont été grièvement blessées au cours de ces manifestations où les manifestants jetaient des pierres aux agents des forces de l'ordre qui essayaient d'enlever les barricades érigées par ces derniers. Nous avons vu un véhicule de la Croix- Rouge Burundi (CRB) les évacuer", a confié à Xinhua un témoin oculaire.
Alexis Manirakiza, porte-parole de la CRB, a confirmé que trois personnes avaient été évacuées dans la commune de Buterere et qu'" une d'entre elles a succombé à l'hôpital".
Des manifestations ont également été signalées dans les communes de Nyakabiga, au centre de la capitale, et dans celles de Musaga et Kanyosha, toutes situées au sud de la ville.
Mercredi, des militaires ayant à leur tête l'ancien chef du service de renseignement, le général-major Godefroid Niyombare, ont déclenché un coup d’État en profitant de l'absence du président Nkurunziza, qui était parti pour Dar-Es-Salaam en Tanzanie où devait se tenir un sommet extraordinaire de la Communauté est-africaine (EAC) sur la crise politique burundaise.
Des combats ont opposé les putschistes aux militaires fidèles loyalistes à partir de mercredi soir et dans la journée de jeudi. Jeudi soir, la présidence a annoncé le retour du président Nkurunziza et les putschistes ont reconnu l'échec du coup d’État.
Depuis le 26 avril dernier, une vague de manifestations a éclaté au Burundi après l'annonce de la candidature du président Nkurunziza à prochaine élection présidentielle, prévue le 26 juin prochain.
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