Humanitaire
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Le bicéphalisme à la tête du FPI de Gbagbo présidé par Affi N'Guéssan dont la légalité est contestée par certains cadres du parti, s'est soldé par l'arrestation et la détention de trois pro-Gbagbo. Un "signal préoccupant" pour l'ONG Amnesty International.
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Pression apparente sur l'opposition
Les pro-Gbagbo ont organisé le 30 avril dernier une réunion pour choisir Laurent Gbagbo actuellement détenu à la CPI, comme leur candidat à la présidentielle d'octobre prochain. Un fait qui n'est pas passé inaperçu dans le camp adverse, et quand on sait que les différents au sein du FPI se règlent désormais devant la justice, la suite n'est pas si étonnante.
En effet, Sébastien Dano, Hubert Oulaye et Justin Koua ont été arrêtés lundi avant d'être transférés mardi, respectivement dans les prisons de Dabou (Banlieue Ouest d’Abidjan), Toumodi (Centre) et Bouaké (Centre-Nord).
Par conséquent, "l’arrestation et la détention de trois membres de l’ancien parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, à cinq mois de l’élection présidentielle, portent toutes les apparences d’une pression sur l’opposition" dénonce Amnesty International dans son communiqué. Il s'agit bien là d'un "signal préoccupant" selon l'ONG.
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