Société
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Certes, la dépouille de l’illustre disparu est arrivée à Libreville le 28, mais elle n’a pas pu quitter la capitale le lendemain pour Oyem, comme prévu. Des groupes se sont constitués pour faire des navettes avec le cortège juste pour empêcher l’hommage des autorités gabonaises à l’aéroport ; ce qui n’est d’ailleurs qu’une rumeur. Finalement, la dépouille n’a rallié Oyem que ce vendredi 1er mai.
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Dans un communiqué rendu public dans la journée du 29 avril dernière, Guy Bertrand Mapangou, Ministre de l’Intérieur, indique que, "une rumeur faisant état de la présence du chef de l’État, du ministre de l’Intérieur et de l’archevêque de Libreville sur le tarmac de l’aéroport, pour s’incliner au départ du corps, a circulé dans la foule".
Malheureusement, "ce qui n’était qu’une rumeur a conduit plusieurs sympathisants à bloquer le cercueil qui n’a donc pu effectuer le voyage d’Oyem". Ainsi, "à nouveau, sous encadrement des forces de sécurité, la dépouille mortelle a été reconduite au domicile familial puis, après une nouvelle tentative de rallier l’aéroport de Libreville, ils ont rebroussé chemin avec le cercueil pour le siège de l’Union nationale, non sans attaquer les motards de l’escorte", note le communiqué.
De l’autre côté, les populations d’Oyem, mécontentes de n’avoir jamais vu l’avion atterrir comme prévu, n’ont pas pu maitriser leur colère. Ainsi, ils "ont tenté d’attaquer un camion-citerne à l’intérieur d’une station-service et le gouvernorat de province".
Pour le Ministre de l’Intérieur, "les responsables de ce désordre, qui ont déjà été identifiés par la famille et les forces de sécurité, quel que soit leur rang, répondront de leurs actes dans les prochaines heures" ; il leur est d’ores et déjà reproché d’exploiter "ce décès à des fins politiciennes pour semer le trouble". Néanmoins, il lance un appel au calme à tout un chacun comme c’est toujours le cas depuis le décès d’André Mba Obame.
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