Société
|
|
L'enquête sur l'attaque meurtrière de l'université de Garissa au Kenya se poursuit. Mais déjà, le ministre de la Sécurité a annoncé la suspension de 9 policiers dont un commissaire.
|
Les forces de sécurité étaient informées
Les récents rapports recueillis par la police kényane laissent savoir que les forces de sécurité de Garissa étaient belles et bien informées de l'attaque de l'université. Mais malheureusement, elles n'ont rien fait pour empêcher ce raid sanglant qui a ôté la vie à 147 Kényans dont la plupart sont des étudiants.
En effet, plusieurs associations et organismes ont dénoncé le retard accusé par les forces de sécurité avant leur arrivée sur les lieux de l'attaque. Il a été révélé que l'avion qui devrait transporter l'unité d'intervention sur les lieux était plutôt réquisitionné pour transporter les membres de la famille d'un officier.
Les enquêtes qui sont toujours en cours, ont déjà permis de sanctionner 9 policiers soupçonnés d'avoir été informés de l'attaque. Ceux-ci ont été suspendus de leur fonction. Parmi ces policiers, se trouve un commissaire. Ce dernier était déjà en charge d'une localité côtière du Kenya; une localité où les islamistes Al Shabab ont déjà tué plus de 60 personnes.
Afin de situer les responsabilités individuelles des policiers suspendus, le ministre en charge de la Sécurité a indiqué que les enquêtes devront se poursuivre et ce, de façon plus approfondie.
|
|