Société
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Une semaine après l’attaque des islamistes somaliens shebab à l'université de Garissa, l’inhumation des victimes a débuté hier vendredi.
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Alors que certains parents des victimes attendent toujours d'être fixés sur le sort de leurs enfants, le Kenya a commencé le vendredi 10 avril à inhumer les victimes du massacre de l'université de Garissa.
De nombreux étudiants et proches en pleurs se sont réunis à la morgue de Nairobi, le vendredi pour rendre un dernier hommage à Angela Nyokabi Githakwa, l'une des 148 victimes de l'attaque perpétrée le 2 avril par les islamistes somaliens shebab. Sur son cercueil, en partance pour un petit village proche de Kiambu, à une vingtaine de km au nord de la capitale kényane, repose une croix dorée.
Devant l'entrée de la morgue, une vingtaine de cercueils vides ont été alignés ainsi que des dizaines de photographies de victimes. Toute la matinée, sous de grandes tentes blanches, des dizaines de personnes ont tour à tour été appelées pour récupérer le corps de leurs proches avant de partir les enterrer, parfois à des centaines de kilomètres de là.
Certains corps n'ont d'ailleurs pas encore pu être formellement identifiés, explique George Williams, chargé d'appeler les familles pour qu'elles viennent récupérer les corps. "Certains corps ont été identifiés par deux familles", dit-il.
Il faut donc prendre «les empreintes digitales» pour déterminer avec certitude qui ils sont.
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