Politique
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Il s’agit d’une disposition qui avait été par le passé ôté de la Constitution algérienne en novembre 2008 lors de la révision de loi fondamentale de 1996, mais que l'avant-projet de Constitution actuellement à l’étude compte faire revenir.
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Selon cet avant-projet de loi portant modification de la Constitution, dont copie a été remise aux présidents des deux chambres du Parlement ainsi qu’au président du Conseil constitutionnel il faudra envisager, entre autres retouches, un retour à une limitation du nombre de mandats présidentiels à deux.
Au même moment où le nouveau texte prévoit une limitation du mandat présidentiel, le législateur compte par son entremise renforcer les pouvoirs du Premier ministre. Si ce texte passait donc devant les chambres du Parlement, désormais le chef du gouvernement ne sera plus un simple "coordinateur" dans la mise à exécution du programme présidentiel comme c’est le cas aujourd’hui, mais pourrait devenir un Premier ministre aux pouvoirs étendus et doté de prérogatives plus expressives.
Et pour ce qui est même du choix du Premier ministre, l’avant-projet de loi en question évoque le fait que le poste soit désormais confié à un responsable du parti qui après les législatives a à son actif la majorité de sièges dans l’hémicycle.
Pour que toutes ces bonnes intentions dans la droite ligne de l’avancement de la démocratie dans se pays ne se traduisent dans les faits, la balle sera bientôt dans le camp du Parlement qui, au cours d’une session extraordinaire à convoquer, devra l’adopter ou non à travers un vote qui ne sera pas précédé de débat.
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