Société
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La condamnation à la réclusion à perpétuité de sept(7) agents de l’ancienne police politique d’Hissen Habré qui attend son procès à Dakar au Sénégal est, pour ce dernier, une tactique aux fins d’influencer les juges des Chambres africaines extraordinaires.
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Dan un communiquer publié par sa cellule de communication, le président tchadien de 1982 à 1990 qui attend le verdict de son procès prévu à la fin de cette année, affirme que «l’actuelle président Idriss Déby graciera les sept(7) condamnés à perpétuité, dès que le verdict de sa condamnation sera prononcé».
Pour étayer ses suspicions, la communication rappelle que récemment dans une interview, l’avocat et porte-parole de Human Right Watch, Reed Brody a annoncé la condamnation à perpétuité pour le Président Habré. Ce qui prouve, d’après l’ancien président tchadien déchu que c’est Reed Brody et les puissances occidentales qui financent et décident de la suite de son procès.
C’est la preuve aussi, d’après lui que le président Macky Sall, en décidant de le traduire en justice, «n’est que simple exécutant». Donc, la vingtaine de co-accusés dans «l’affaire Habré» jugés la semaine dernière au Tchad, ont été sélectionnées par les Organisations non gouvernementales (ONG) et le régime Deby pour servir de mascarade judiciaire. « Autrement, comment expliquer l’absence de représentants des Chambres Africaines Extraordinaires, qui se sont contentées de prendre acte de la décision du Tchad de les déclarer, en quelque sorte, persona non grata ?», s’interroge-t-il.
Cela après, souligne la cellule de communication d’Hissen Habré, le refus d’exécuter la quatrième commission rogatoire ayant pour but d’entendre plusieurs des personnes co-accusées. Mais aussi, note Habré, le régime de Déby, durant le procès des co-accusés, a refusé de respecter sa signature, après l’accord de coopération judiciaire avec le Sénégal, foulant ainsi au pied l’obligation de coopérer prescrite par de nombreuses conventions internationales.
«La justice de Déby» aurait aussi refusé, selon Habré, d’exécuter des mandats d’arrêt contre des personnes présentes dans la capitale tchadienne, parce que «proches ethniquement ou ayant des liens d’alliance avec la famille Déby ou encore ayant de nombreux parents dans l’armée ou travaillant étroitement avec lui».
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