Société
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Sur six mois passés dans l’année scolaire 2014-2015, les cours n’ont pris que deux mois au Gabon, et ce, à cause des grèves intempestives du corps enseignant. Face à cette situation, il se dit que l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) aurait décrété une année blanche. Le gouvernement apporte un démenti et rassure.
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Dans un communiqué rendu public dans la soirée de mardi 17 mars, le ministère de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Technique et Professionnel fait savoir à l’opinion nationale et internationale que le Gabon est un État souverain, et est donc le seul qui est habileté à décréter blanche ou non une année scolaire. Et dans le cas d’espèces, le Gabon "n’a pas décrété une année blanche", indique le communiqué.
Néanmoins, le gouvernement dit reconnaitre qu’il y a eu des grèves l’ayant poussé à réaménager le calendrier scolaire et celui des examens. "Le calendrier scolaire et des examens ont été réaménagés et seront communiqués aux chefs d’établissements dans les tout prochains jours", est l’une des mises au point faites par la note ministérielle.
Mais bien avant cela, le gouvernement rappelle que "le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du 4ème trimestre est effectif depuis le mardi 10 mars 2015" ; car, selon lui c’est la "condition de la reprise des cours par les enseignants".
Mais il a nuancé en soulignant que "seuls les cas résiduels relevant de la programmation et concernant un certain nombre d’établissements sont en cours de traitement et de règlement". Après donc cela, le communiqué rassure que "des mesures de sécurité particulières sont d’ores et déjà prises pour assurer le bon déroulement des cours, la protection des biens et des personnes, notamment des élèves, des enseignants et des personnels administratifs".
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