Société
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Sur les six (06) mois déjà épuisés dans cette année scolaire 2014-2015, les cours n’ont duré que deux (02) mois ; et ceci à cause la grogne intempestive des syndicats d’enseignants. Après les tentatives des ministres de calmer la situation, le Chef de l’Etat Ali Bongo a lui-même rencontré les responsables syndicaux hier 06 mars pour le dernier essai dans la résolution de cette crise qui risque de faire de cette année, une année blanche.
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‘‘ Nous sommes désormais sous la menace d’une année blanche. L’année scolaire de nos 400 000 enfants est menacée parce que des organisations revendiquent des primes que j’ai moi-même instituées. (…) Mais il n’est pas acceptable que les syndicats puissent prendre notre pays et nos enfants en otage pour des revendications pour lesquelles je me suis déjà engagé à apporter des solutions’’, a déclaré le Président de la République sur sa page facebook.
Face à l’intransigeance des enseignants, trois (03) instructions fermes ont été données : le paiement de la Prime d’Incitation à la Performance (PIP) du 4e trimestre 2014, l’ouverture des négociations salariales et le règlement urgent du dossier des enseignants du pré-primaire.
Mais, quant aux négociations, le Chef de l’Etat a précisé qu’un aboutissement soit trouvé au plus tard le dimanche 08 mars. Ce qui lui permettra de faire son arbitrage en début de semaine prochaine. Et il a promis le faire, car, a-t-il conclu, ‘‘ la Nation nous regarde ’’.
Rappelons que cette rencontre avec les syndicats a déjà été annoncée la veille, notamment le mercredi 05 mars, par le Président de la République, toujours sur son compte facebook. Selon lui, ‘‘l’éducation est un droit. Nos enfants ne doivent pas être otages de revendications. Tout est mis en place contre l’année blanche’’. Donc, a-t-il poursuivi ‘‘ Pour l’avenir de nos enfants, je refuse l’année blanche. Je recevrai les syndicats demain (vendredi 6 mars 2015, ndlr). Les mesures seront prises’’.
Et justement ce seront des mesures qui concernent les revendications des syndicats ; lesquelles revendications sont : la révision de la grille salariale, la mise à niveau des salaires des enseignants du pré-primaire, la révision des dossiers à la Fonction publique, la mensualisation de la Prime d’Incitation à la Fonction Enseignante (PIFE), etc.
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