Politique
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« Boko Haram d’aujourd’hui n’est plus Boko Haram du début janvier », a déclaré le président tchadien Idris Déby Itno lors de la visite de son homologue Yayi Boni en début de semaine. Vu donc la situation, « Aboubakar Shekau, le chef de la secte terroriste nigériane Boko Haram, et ses éléments doivent se rendre car la peur a changé de camp », a-t-il ajouté.
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Selon le numéro 1 tchadien, Boko Haram est activement recherché par les militaires tchadiens, si bien qu’il fuit très loin. « Aujourd’hui, Boko Haram fuit et les soldats tchadiens le cherchent dans les bois à l’intérieur du Nigéria, aux frontières avec le Niger et le Cameroun », a-t-il souligné. Mais au même moment, il se dit toujours préoccupé par les sources d’approvisionnement en armes de cette secte islamiste qui dispose de « toutes les séries d’armes de guerre ».
Du côté de son hôte, les pays frontaliers du Nigéria doivent agir en synergie afin de contrer Boko Haram. Le Benin s’y est déjà mis, sauf qu’il manque de moyens en logistiques. « Le Bénin a des troupes, mais nous n’avons pas les moyens logistiques pour transporter les 700 hommes promis à la force régionale », a déclaré le président béninois Thomas Yayi Boni.
Rappelons que début février, le Tchad, le Bénin, le Cameroun et le Niger, pays voisins du Nigéria, avaient décidé de lever 8500 hommes pour contrer Boko Haram. Or déjà la mi-janvier, le Tchad quelques 5000 soldats au Cameroun, au Niger et au Nigeria. Ces derniers ont réussi à récupérer Gambaru et Dikwa, deux villes jadis prises par Boko Haram.
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