Economie et finances
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De "BB-" à "B+" selon les données de l’agence Standard & Poor's, c’est la nouvelle dégradation subie par les notes souveraines de l'Angola et du Gabon. Cette dégradation intervient après celle du Congo-Brazzaville. Quant au Nigeria, le pays est actuellement placé sous surveillance négative. Cette baisse des notes n’est que la conséquence de la chute des cours du pétrole.
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On se rappelle que tout a commencé le 9 février 2015 quand, à travers une série de communiqués publiés, l'agence internationale Standard & Poor's s'est efforcée d'actualiser les notations attribuées aux pays producteurs de pétrole à travers le monde pour tenir compte du net recul des cours de l'or noir sur les marchés internationaux.
Premièrement, c'est la note de la République du Congo qui est passée de "B+" à "B". A son tour, le Nigeria est placé sous surveillance négative. La suite, le 13 février, à la clôture des marchés européens, l'agence a révélé la dégradation d'un cran des notes de long terme de l'Angola et du Gabon de "BB-" à "B+", avec des perspectives stables.
Pour rappel, l’Algérie et le Gabon, du fait de la chute du cours de pétrole ont déjà revu à la baisse leur budget pour cette année 2015.
A tout prendre, la chute du cours de pétrole n’a pas du tout fait du bien aux pays producteurs de pétrole. Ainsi, sur un total de 16 pays pétroliers dont les notes ont été mises à jour par Standard & Poor's depuis le début du mois de février, 10 ont vu leurs notes baissées ou placées sous surveillance négative (notamment le Venezuela, l'Arabie Saoudite et Bahrain).
Six seulement ont vu leurs notes maintenues; preuve qu’aucun d’entre eux n’a eu une note à la hausse.
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