Politique
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A quelques semaines de l'élection présidentielle au Togo prévue pour mars 2015, l'union tant rêvée de l'opposition togolaise n'est pas au rendez-vous. Pour un Jean-Pierre Fabre qui se félicitait d'être le candidat unique de l'opposition politique du Togo, c'est la désillusion totale.
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Comment en est-on arrivé là?
Que ce soit au sein du CAP 2015 ou du CST, l'harmonie n'est plus au rendez-vous. Cette situation ne répond pas à l'attente des populations assoiffées d'une alternance politique. A qui en incombe la responsabilité? Les coupables désignés sont les leaders politiques eux-mêmes. En effet, ils ne s'accordent pas sur les principes élémentaires pour une union véritable, notamment dans le cadre de la lutte pour l'obtention des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Au sein de ces rassemblements de partis de l'opposition togolaise, certains sont prêts à accorder un mandat supplémentaire à l'actuel président de la République Faure Gnassingbé, fils de feu Gnassingbé Eyadema. Pour ceux-là, il s'agit de la seule manière de faire fléchir le pouvoir pour l'amener à accepter ces réformes.
Cependant, les plus radicaux refusent d'accorder un mandat supplémentaire au pouvoir en place qui de son côté réclame deux autres mandats. Pour d'autres leaders de l'opposition, c'est "pas de réformes pas d'élection". Finalement, chacun se rejette la faute de bloquer les négociations sur les réformes. En conclusion, la population se sent perdue dans cet environnement politique tout aussi confus que délicat.
Déjà 7 candidatures déclarées
Dans le cadre de l'élection présidentielle au Togo, on dénombre déjà 9 candidats, dont deux personnalités de la société civile, qui ont officiellement déclaré leur ambition à briguer la magistrature suprême. Entre autres, il y a Alberto Olympio du Parti des Togolais, Me Tchassona du MCD et Professeur Gogué d'ADDI. D'autres candidatures comme celle de Me Apevon du CAR ou encore Agbéyomé Kodjo d'OBUTS.
Au vu de cette multiplicité de candidatures, il est clair que le rêve tant nourri par M. Fabre se trouve brisé. Un échec qu'il ne pourra imputer qu'à lui-même et à son équipe, notamment son chargé de communication Eric Dupuis. Ce dernier au lieu de faire la bonne publicité autour de son candidat, se perd dans des accusations peu fondées, des dénigrements et des diffamations envers ses pairs de l'opposition.
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