Société
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Dans son message à la nation le 31 décembre 2014, le Président gabonais Ali Bongo a promis un nouveau système de payement pour les fonctionnaires du secteur public. Mais jusqu’à la date du 26 janvier 2015, rien n’a changé sur les bulletins de paye. Agacés, les fonctionnaires donnent huit (08) jours au Chef de l’État et son gouvernement pour tenir leur promesse au risque d’une grève générale illimitée.
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"Nous déposons le préavis de grève et si au bout de huit jours francs, il n’y a pas de réponse, nous serons obligés de passer dans la phase active de notre démarche c’est-à-dire rentrer en grève illimitée", a lancé Simon Ndong Edzo, délégué général de la Conasysed. Dans ces huit jours, les fonctionnaires du public disent attendre "la réaction du président de la République" car "c’est lui qui nous a envoyé à Agondjé et c’est également lui qui avait dit que, le 31 janvier, le nouveau système de rémunération sera mis à place", a-t-il poursuivi.
En effet, le nouveau système de rémunération annoncé par le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, comprend deux grands avantages pour les bénéficiaires. D’abord, l’augmentation du Smig de 80 000 à 300 000 francs, du point d’indice de 150 points supplémentaires et de la valeur indiciaire de 425 à 1500 francs ; ensuite la réduction de la durée de la carrière de 37 à 20 ans ainsi que le relèvement et le nouveau mode de calcul de la pension retraite.
Par conséquent, il se révèle que certains ministres seraient montés au créneau après le message du Chef de l’État pour, déplore Conasysed, "démentir ce qu’a dit son président". "Il n’y a pas deux poids deux mesures, il n’y a pas deux présidents de la République que l’on sache. Si c’est Ali Bongo qui est le président, il n’est pas normal qu’après les paroles du chef d’État, un ministre vienne démentir ce qu’a dit son président et le chef du gouvernement ne réagit pas", a fustigé Simon Ndong Edzo.
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