Société
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De décembre 2014 à janvier 2015, vingt et un (21) ont été enlevés par des inconnus. La psychose a gagné le pays avec l'annonce de la dernière disparition en date du jeudi 22 janvier 2015 à Abengourou une localité située à 200 km à l'Est d'Abidjan.
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Face à cette situation pour le moins inquiétante, la police nationale est état d'alerte. Elle a brisé le silence vendredi dernier par une conférence de presse tenue par son directeur général Brindou Mbia.
"Nous avons mis toutes nos forces en alerte" a indiqué le directeur de la police qui demande "aux populations de saisir la police le plus rapidement possible". Il a par ailleurs annoncé que son département a mis en place de "115 comités consultatifs et d'éthique installés dans les services de police sur l'étendue du territoire national".
Plus de vigilance des parents
Les enfants enlevés font partie de la tranche d'âge comprise entre 3 et 13 ans. La plupart ont été retrouvés morts décapités, vidés de leur sang ou avec des parties génitales qui manquent. Le seul qui a été retrouvé vivant est celui qui a été enlevé à Yamoussoukro. Il a été retrouvé grâce à la prompte réaction de ses parents qui ont alerté la police sans perdre du temps. Le ravisseur a par conséquent été appréhendé à Daloa avant d'être déféré à Toumodi.
Pour conseil, la police demande aux parents "d'inscrire les noms et adresses des enfants sur les sous-corps". Ils sont également invités à parler de ce phénomène avec leurs enfants, afin de leur expliquer la teneur et de leur interdire de suivre ou d'accepter des cadeaux venant d'un inconnu. Pour les enfants aux jardins d'enfants, il est demandé aux parents de ne pas laisser traiter leur progéniture après la fermeture des établissements.
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