Politique
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L'employée de l'ONU, kidnappée mardi matin à Bangui par des hommes armés a été libérée au terme d'une journée de tractation. Par contre, les pourparlers menés par l'archevêque de Bangui, monseigneur Nzapalainga pour la libération de la française Claudia et du prêtre centrafricain Gustave n’ont pas abouti.
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En effet, monseigneur Nzapalainga a passé la nuit dehors dans les rues du quartier de Boy Rabe, là où sont détenus le père Gustave et l'humanitaire française Claudia. Il entendait ainsi marquer les esprits et montrer à tous sa détermination à obtenir une fin heureuse à cette prise d'otages.
Durant la journée de mardi, l'archevêque a tenu trois réunions avec des représentants anti-balaka mandatés par les ravisseurs. Selon lui, ces derniers étaient nettement moins nerveux que la veille. Ils lui ont même promis que les choses s'arrangeraient. Cependant, monseigneur Nzapalainga n'en tire aucune conclusion car les négociations sont dans l'impasse.
Les ravisseurs eux pour leur part, continuent de conditionner la libération des deux otages par la libération du général Andilo, un chef anti-balaka. Ce qui est impossible selon les autorités. Malgré cette incompréhension, l’archevêque n’est pas découragé, il croit à un miracle.
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