Politique
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Les anti-balaka ont enlevé un religieux centrafricain et une ressortissante française hier lundi 19 janvier 2015, alors qu’ils revenaient d’une mission humanitaire dans une localité située sur la route de Damara. Les ravisseurs conditionnent leur libération à celle de leur chef, le général Andjilo arrêté le samedi par la MINUSCA.
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L’on était aux environs de 9 heures du matin, quand quatre hommes armés ont arrêté un véhicule blanc de la CODIS (Coordination Diocésaine de la Santé) au quartier Gobongo. A son bord, trois personnes, notamment deux religieux centrafricains et une Française. La dame et un des religieux ont été élevés par ces hommes armés et sont emmenés à Boy-Rabe, un quartier de Bangui, bastion des anti-balaka. Toutefois, le second religieux a été relâché et c’est lui qui donnera finalement l’alerte. Les négociations ont aussitôt commencé conjointement entre l’Archevêché et la France d’une part et les ravisseurs d’autre part.
Dans un premier temps, les ravisseurs ont souligné que la libération de ces deux personnes devra être conditionnée par celle de leur chef de guerre, le général Andjilo. Accusé d'avoir commis de nombreuses exactions dans la capitale, le général Andjilo a été arrêté le samedi dernier par la MINUSCA et mis à la disposition de la Justice.
Cependant, selon Rfi, lesdites négociations « ont failli aboutir dès ce lundi soir », quand un changement d’avis de dernière minute d’un des responsables des ravisseurs bloqua la situation. Pour cela, dans un communiqué du Quai d'Orsay, "la France déplore cet acte contraire au droit humanitaire et appelle les responsables à libérer au plus tôt (l’humanitaire française, ndlr)".
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