Choix de l'éditeur  | Version digest   
Maghreb  |  Afrique de l'Ouest  |  Afrique Centrale  |  Afrique de l'Est  |  Afrique Australe  |  Ocean Indien  
L'actualité de toute l'Afrique en continu
Home | Politique | Sport | Société | Economie | Revue de presse | Opinions   

Gabon Jean Ping accusé des faits de séquestration et de torture physique


Politique

AFRICAHOTNEWS.COM | | Commenter |Imprimer

Le domicile de Jean Ping a été vandalisé par certains jeunes le lundi 12 janvier dernier. Peu importe les raisons, le Procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, rassure que ces derniers doivent répondre de leurs actes. Mais, au même moment, Jean Ping aussi répondra de ses actes ; car, selon le Procureur de la République, M. Ping est accusé des faits de séquestration et de torture physique, sur certains de ces jeunes.

A en croire Sidonie Flore Ouwé, le vandalisme est prévu et puni par l’article 333 du Code pénal et au même moment, les sévices corporels et la torture sont également prévues par le même Code en ses articles 230 et 250. Car, "la question posée et les enjeux que soulève (cette affaire) réclament beaucoup de mesure et un esprit de responsabilité partagé", a-t-il justifié. La responsabilité est partagée pour deux rasons. D’une part, "lorsque de jeunes compatriotes s’organisent à se faire justice eux-mêmes, c’est dangereux pour la République". D’autre part, "lorsqu’un homme politique, qui a occupé de hautes fonctions publiques sur le plan national et au plan international, utilise les mêmes moyens pour donner une réponse à un fait pourtant prévu et puni par la loi, c’est l’Etat qui est en danger".

Au vu des actes posés par les deux parties, le Procureur de la République entend faire une précision : "la législation rend le droit plus fort. Elle renforce la volonté populaire. Et une démocratie qui s’appuie sur le droit doit faire preuve d’unité lorsqu’il s’agit de faire face à des individus et des groupes qui ne respectent aucune règle".

En effet, selon les explications du Procureur de la République, cet acte de vandalisme est dû à une promesse de Jean Ping qu’il n’aurait pas tenue finalement. Il s’avère que ces jeunes sont allés chez lui pour deux choses. D’abord, être situés sur le sort réservé à leurs parents et amis incarcérés à la suite des événements du 20 décembre 2014 ; ensuite, réclamer des fonds qui leur auraient été promis en contrepartie de leur participation à cette manifestation. Malheureusement, Jean Ping a refusé toute discussion avec eux ; ce qui va vite crisper les humeurs et s’en est suivi ce pouvait survenir.

Ainsi, "certains individus ont été arrêtés par sieur Ping Jean et ont subi des traitements humiliants outre le fait que les occupants des lieux refusaient de les mettre à la disposition de la police judiciaire", a souligné Sidonie Flore Ouwé. Ce n’est qu’après de longs échanges entre la Police et M. Ping que ce dernier a accepté remettre les jeunes détenus à la Police ; bien sûr après avoir perpétré des voix de faits sur eux.



Autres titres
Burkina-Faso Numérisation des structures de l’ANPE: la direction régionale du Centre ouvre le bal 
Mali Communiqué de la mission d’évaluation de la CEDEAO sur la transition au Mali 
Burkina-Faso Affaire Pazanni: les éclairages du ministre d'Etat 
Plus de nouvelles



RECHERCHE
Gabon SEEG: réhabilitation de branchements électriques et extension du réseau dans le Grand Libreville 
Gabon Vaste campagne de contrôles des prix et des stocks de produits de consommation 
Gabon Les visites aux détenus de nouveau autorisées sur présentation d’un test Covid négatif de moins de 72h 

TOUTE L'ACTUALITE
► POLITIQUE
► SPORTS
► SOCIETE
► ECONOMIE ET FINANCES

CONTRIBUTIONS
► OPINIONS
► CHRONIQUES
► ANALYSES
► Envoyez-nous vos contributions
Afrique : Toute l'Afrique
Afrique du Nord : Algérie   Maroc   Tunisie
Afrique de l'Ouest : Bénin   Burkina-Faso   Côte d'Ivoire   Ghana   Guinée   Mali  
Nigeria   Sénégal   Togo
Afrique Centrale : Burundi   Cameroun   Centrafrique (Rép)   Congo   Congo RDC   Gabon  
Rwanda   Tchad

© EXIN MEDIA. | Contactez-nous | Mention légale | Partenaires