Politique
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Le domicile de Jean Ping a été vandalisé par certains jeunes le lundi 12 janvier dernier. Peu importe les raisons, le Procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, rassure que ces derniers doivent répondre de leurs actes. Mais, au même moment, Jean Ping aussi répondra de ses actes ; car, selon le Procureur de la République, M. Ping est accusé des faits de séquestration et de torture physique, sur certains de ces jeunes.
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A en croire Sidonie Flore Ouwé, le vandalisme est prévu et puni par l’article 333 du Code pénal et au même moment, les sévices corporels et la torture sont également prévues par le même Code en ses articles 230 et 250. Car, "la question posée et les enjeux que soulève (cette affaire) réclament beaucoup de mesure et un esprit de responsabilité partagé", a-t-il justifié. La responsabilité est partagée pour deux rasons. D’une part, "lorsque de jeunes compatriotes s’organisent à se faire justice eux-mêmes, c’est dangereux pour la République". D’autre part, "lorsqu’un homme politique, qui a occupé de hautes fonctions publiques sur le plan national et au plan international, utilise les mêmes moyens pour donner une réponse à un fait pourtant prévu et puni par la loi, c’est l’Etat qui est en danger".
Au vu des actes posés par les deux parties, le Procureur de la République entend faire une précision : "la législation rend le droit plus fort. Elle renforce la volonté populaire. Et une démocratie qui s’appuie sur le droit doit faire preuve d’unité lorsqu’il s’agit de faire face à des individus et des groupes qui ne respectent aucune règle".
En effet, selon les explications du Procureur de la République, cet acte de vandalisme est dû à une promesse de Jean Ping qu’il n’aurait pas tenue finalement. Il s’avère que ces jeunes sont allés chez lui pour deux choses. D’abord, être situés sur le sort réservé à leurs parents et amis incarcérés à la suite des événements du 20 décembre 2014 ; ensuite, réclamer des fonds qui leur auraient été promis en contrepartie de leur participation à cette manifestation. Malheureusement, Jean Ping a refusé toute discussion avec eux ; ce qui va vite crisper les humeurs et s’en est suivi ce pouvait survenir.
Ainsi, "certains individus ont été arrêtés par sieur Ping Jean et ont subi des traitements humiliants outre le fait que les occupants des lieux refusaient de les mettre à la disposition de la police judiciaire", a souligné Sidonie Flore Ouwé. Ce n’est qu’après de longs échanges entre la Police et M. Ping que ce dernier a accepté remettre les jeunes détenus à la Police ; bien sûr après avoir perpétré des voix de faits sur eux.
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