Diplomatie
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Mercredi 7 janvier 2015, la France n'oubliera jamais cette date; le monde entier d'ailleurs. Le journal français Charlie Hebdo a été la cible d'un attentat terroriste qui a fait plus d'une dizaine de victimes dont huit journalistes de l'hebdomadaire. Le monde entier s'est indigné contre cet acte pour le moins ignoble. Les présidents africains très liés à Paris n'ont pas tardé à se faire entendre.
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Dès la publication des premières informations sur le drame, les chefs d’État africains ont comme un seul homme manifesté leur solidarité vis-à-vis de la France. Ils ont tous condamné l'extrémisme et l'islamisme radical.
Voici quelques messages de soutien adressés au président François Hollande et à toute la population française et particulière à toute l'équipe de Charlie Hebdo.
Mali Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta par la voie de son gouvernement a adressé "ses condoléances les plus attristées". Il a aussi envoyé une pensée positive aux blessés. Le communique réitère l'engagement résolu du Mali "aux côtés de la France et de l'ensemble des Nations démocrates qui luttent contre le terrorisme, pour la liberté et le respect des droits de l'Homme".
Tchad Faisant part de sa "consternation", le président tchadien a formulé au nom du peuple tchadien et de son gouvernement ses "condoléances les plus attristées".
Sénégal Macky Sall a vivement "condamné cet acte criminel ayant occasionné des pertes en vies humaines et des blessés graves", d'après la lettre de la présidence sénégalaise. Le président s'est exprimé durant le conseil des ministres à Dakar ce mercredi. Il a "présenté ses sincères condoléances au président François Hollande, au gouvernement français, aux familles des victimes". Macky Sall a par la même occasion réaffirmé "l'engagement du Sénégal dans la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme sous toutes ses formes".
Côte d'Ivoire Dans un télégramme officiel adressé à François Hollande, le président Ouattara écrit: c'est avec (...) une réelle affliction que j'ai appris l'horrible attentat injustifié contre le siège du journal "Charlie Hebdo". Par conséquent, "en cette douloureuse circonstance, le peuple et le gouvernement ivoirien se joignent à moi pour condamner avec la plus grande fermeté cet acte odieux".
Togo Pour Faure Gnassingbé qui n'a pas caché sa "vive indignation", "le tragique attentat de ce jour a un symbole de la liberté d'expression dont la défense a toujours été au cœur de l'humanisme et des valeurs universelles chères à la France". Ce symbole rappelle selon le président togolais "combien (...) la lutte sans merci contre l'hydre du terrorisme doit être sans cesse renouvelée et renforcée pour le triomphe d'un monde de paix, de liberté et de tolérance".
Gabon Musulman de confession religieuse, Ali Bongo Ondimba a également condamné cet attentat. Les auteurs "ont trahi l'islam, déshonoré le prophète Mohamed et tourné le dos à Dieu" selon lui. A travers cet "acte odieux que rien ne peut justifier", le chef d’État de la République gabonaise estime que les terroristes ont fait "tout le contraire de ce qu'ils prétendent défendre".
Djibouti Comme une seule entité, le peuple et le gouvernement de Djibouti "se joignent naturellement à moi pour témoigner aussi leur solidarité et compassion à la nation amie française", a écrit le président Ismaël Omar Guelleh dans sa triste missive. Pour Guelleh, "cette attaque menée avec des armes contre des civils sur leur lieu de travail constitue ce qu'il y a de plus inadmissible et leurs auteurs sont à nos yeux au service d'idéaux exécrables".
Algérie Pour avoir "souffert pendant deux longues années des effets du terrorisme", le peuple algérien est capable de "mesurer à sa juste valeur la douleur du peuple français ami", a dévoilé la lettre de condoléances adressée par Abdelaziz Bouteflika. Il a condamné cette attaque et a exprimé "sa solidarité" avec le peuple de l'Hexagone. "Quelles que soient les motivations" des auteurs, cet attentat est condamnable d'après un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.
Tunisie Avant d'exprimer "sa solidarité avec le peuple français", le gouvernement tunisien a d'abord condamné l'attentat de Charlie Hebdo. Un attentat qu'il a traité de "terroriste" et de "lâche". La Tunisie a par ailleurs lancé un nouvel appel à la communauté internationale pour une meilleure coordination et coopération. Une union qui permettra de combattre le terrorisme qui stabilise la sécurité mondiale.
Maroc Mohamed VI ayant appris avec "une profonde émotion la triste nouvelle du lâche attentat terroriste", condamne "fermement cet acte haineux". Le roi marocain a alors présenté "ses condoléances les plus attristées et ses souhaits de prompt rétablissement aux blessés".
Égypte A travers un communiqué du ministre des Affaires étrangères, "l’Égypte est aux côtés de la France face au terrorisme qui nécessite un effort international conjoint pour y mettre fin".
Mauritanie La Mauritanie, "fidèle à son engagement dans la lutte contre le terrorisme et son attachement aux valeurs humaines, condamne fermement l'attentat terroriste perpétré à Paris", selon un communiqué gouvernemental.
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