Politique
|
|
Qui veut aller loin ménage sa monture. Les autorités de transition au Burkina Faso ayant bien compris cela sont à pied d’œuvre pour une bonne organisation des élections présidentielles de novembre prochain, des élections qui auront lieu à bonne date, promet Michel Kafando, le président de la transition.
|
La question qui retient plus l’attention au pays des Hommes intègres porte sur la situation des Burkinabé vivant à l’extérieur. Ceux-ci pourraient-ils être appelés à accomplir leur devoir civique ? Il est fort à parier que non et le gouvernement de transition à ses raisons. « Nous n’avons plus que neuf mois pour organiser les élections. Encadrer ces élections à l’étranger, cela va être difficile et surtout, il y a un problème qui nous perturbe un peu. Le vote de nos ressortissants en Côte d’Ivoire risque d’être assez difficile. D’abord, c’est la plus forte communauté que nous ayons à l’étranger et ensuite, c’est aussi le pays où forcément nous n’avons pas beaucoup d’amis. Et puis ensuite, certaines opérations qui auraient dû être faites ne l’ont pas été. Et nous, nous avons peur aussi que vraiment le danger ne vienne de là. Il ne faut pas que nos propres élections soient perturbées ici, au Burkina, parce que de l’autre côté, on aura sciemment manigancé des choses », a déclaré mardi Michel Kafando.
Un autre problème soulevé par les nouvelles autorités burkinabé pour refuser le vote de la diaspora est relatif au recensement de ces ressortissants. « Aujourd’hui, si on demande de nous dire combien de Burkinabè existent en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Togo… on n’a même pas le recensement des Burkinabè dans ces pays », a déploré Roch Marc Christian Kaboré, président du Mouvement du peuple pour le progrès.
Le Burkina Faso compte également coupler les différentes élections pour plus d’économie. La société civile et toute la classe politique est d’avis pour aller dans ce sens.
« Il y a beaucoup de scénarios qui ont été présentés, mais je pense que la préférence est la présidentielle et les législatives en même temps, et les municipales un peu plus tard. Cependant, rien n’est décidé, ce sont des idées », a fait savoir Ablassé Ouedraogo, président du parti ‘’Le Faso autrement’’.
|
|
|
2
|
CI |
Jeudi, 8 Janvier 2015
|
|
|
|
Trouves-tu normale que ADO donne asile au dictateur Blaise? Ce comportement est-il amical? Les rebelles de Soro et d'ADO, une menace pour les élections propres au Burkina ? Les mêmes causes produisent les mêmes effets dit-on. Soro et ADO s'étant appuyés sur les rebelles pour la plus part burkinabé pour frauder les élections en CI, il est fort a parier que si l'on donne la chance aux burkinabè résidents en CI de participer aux prochaines élections au Burkina, il se produirait la même chose.
=================
|
|
1
|
Azizno |
Mercredi, 7 Janvier 2015
|
|
Ca commence. M. Michel Kafando dit: je cite "Le vote de nos ressortissants en Côte d’Ivoire risque d’être assez difficile...le pays où forcément nous n’avons pas beaucoup d’amis." fin de citation. C'est déplorable qu'un chef d'état, fut-il transitoire, puisse tenir des propos pareils. Pour M. Kafando, le plus intègre des Burkinabè, certains citoyens ne doivent pas exprimer leur point de vue tout simplement parce qu'ils ne sont pas ses amis.
|
|
|
|