Politique
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L’attaque d’une position de l’armée malienne dimanche dernier près de la frontière avec la Mauritanie, a fait au moins cinq morts. Nampala, qui est une ville du centre du pays située à 530 km au nord-est de Bamako a été le théâtre d’une violente attaque armée, perpétrée selon les informations, par un groupe non encore identifié.
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"Des assaillants ont attaqué tôt ce lundi les positions de l'armée malienne (…) Il y a eu au moins cinq morts", a déclaré un responsable de la mairie, des informations confirmées plus tard par une source militaire de l’ONU.
Les assaillants ont mené plusieurs attaques dans la même journée de dimanche dans la vallée du Telemsi à 200 km au nord de Gao. Cette fois-ci, c’est un camion de l’ONU qui a sauté sur un engin explosif, ainsi que quatre autres camions, appartenant à un sous-traitant de la Minusma.
Après avoir pris le contrôle des convois, les assaillants ont mis le feu aux camions qui contenaient du matériel appartenant à la force des Nations unies.
Les islamistes envoient un message clair au gouvernement du Mali et à la communauté internationale, analysent des observateurs pour qui, ces insurgés tiennent à faire comprendre que les sous-traitants seront eux aussi considérés comme des ennemis.
Toujours dans le nord du pays, sur l’axe Ansongo-Menaka, un des véhicules des Casques bleus nigériens a sauté sur un engin explosif commandé à distance, probablement à l’aide d’un téléphone portable. Le bilan est de six blessés dont trois dans un état grave.
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