Société
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Sidonie Flore Ouwé © Gabonreview
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Quarante-deux, c’est le nombre total de personnes arrêtées le 20 décembre dernier à la suite d’un meeting violent de l’opposition à Rio. Ces dernières ont été transférées dans la nuit du mercredi à jeudi dernier à la prison centrale de Libreville.
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D’après les explications du procureur de la République du Gabon, Sidonie Flore Ouwé, ces personnes portaient sur elles au moment de leur interpellation, des armes blanches ou des bidons d’essence. D’autres encore ont été arrêtés pour avoir lancé des cailloux contre des forces de l’ordre.
Tout comme le journaliste et ancien présentateur des journaux à la radio panafricaine Africa n°1, Francis Edou Eyene, également interpellé au cours de cette manifestation, ses co-détenus ont été informés de ce que, « une information judiciaire a été ouverte contre eux. Ils seront donc jugés ». Dans la foulée de leur transfert vers la prison centrale où ils ont passé leur réveillon, loin de leurs familles, le procureur de la République a annoncé que le procès pourrait avoir lieu le 5 janvier 2015.
Hormis, les cinq mineurs qui avaient été relaxés, l’on ignore la nationalité exacte des 37 personnes toujours en prison et qui seront jugés, puisqu’au lendemain de ces interpellations, le ministre de l’Intérieur, après avoir annoncé un seul mort, alors que l’opposition parlait de six, a informé que parmi la centaine de personnes interpellée, figurait une dizaine d’étrangers, notamment des Camerounais, des Béninois et des Maliens.
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