Politique
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Le président français François Hollande est revenu sur ces propos de
la veille qui ont provoqué des remous au sommet de la Francophonie en
assurant que son pays n'entendait pas donner de leçons aux dirigeants
africains.
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Selon le président français François Hollande, "il peut y avoir des révisions de Constitution mais lorsqu'une Constitution a été adoptée par un peuple et que des règles ont été posées pour les candidatures à l'élection présidentielle, alors il ne peut pas être question à la veille d'un scrutin de changer l'ordre constitutionnel".
Il a également estimé que c'est ce qui s'est passé au Burkina Faso et '' nous avons vu les réactions que ça a pu provoquer" a-t-il déclaré assurant que la France n'est pas dans une posture qui serait celle de donner des leçons au nom de ''je ne sais quelle prétention et ce, pour quelque continent que ce soit", a-t-il déclaré.
La veille, il avait averti les dirigeants qui voudraient s'accrocher au pouvoir à tout prix contre les modifications des Constitutions allant dans ce sens. La prise de position du Président français n'avait pas plu à ses homologues africains. Le Rwanda par la voix de son ministre des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo a trouvé la chose anormale.
"Je trouve que ce n'est pas normal que ce soit le président français, François Hollande, qui décide ce qu'il va se passer dans les pays africains par rapport à leur avenir politique", a déclaré dimanche Louise Mushikiwabo.
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