Politique
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Le président Faure Gnassingbé et son opposant Jean pierre Fabre
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En plus d'être voisins, ces deux pays ont quelque chose en commun, les revendications sur leur Constitution. Au moment les uns ont refusé énergiquement qu'on touche à leur texte fondamental allant jusqu'à chasser Compaoré, les autres demandent qu'on retouche la leur sur des menaces de révolution. Que ce soit au Burkina comme au Togo, les tenants du pouvoir utilisent la Constitution pour s'y accrocher indéfiniment; ce que refusent obstinément les peuples.
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Blaise chassé par la rue
Après 27 ans au pouvoir Blaise Compaoré n'a pas jugé bon de quitter le fauteuil présidentiel à la fin de son mandat qui devrait s'achever en novembre 2015. L'envie de s'accrocher au pouvoir ne l'a pas échappé. Il a alors annoncé sa volonté de modifier la Constitution du pays via un projet de loi contesté par les partis de l'opposition politique. Le texte devrait passer par l'Assemblée nationale le 30 octobre 2014. Il proposait de porter à trois le nombre de mandats présidentiels qui était alors limité à deux. Cela permettrait à Blaise Compaoré de rester à la tête du Faso durant les 15 prochaines années.
Le 30 octobre, jour de l'adoption du projet par le Parlement burkinabé, la population a pri d'assaut l'hémicycle; obligeant les députés à fuir les lieux. Commença alors une insurrection populaire et générale qui embrasa également Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays.
Le 31 octobre, sous la pression de la rue à laquelle se sont ajoutés les multiples appels internationaux pour le respect de la Constitution, Blaise Compaoré a été obligé de démissionner de son poste de président. Il a ensuite pris la direction de la Côte d'Ivoire où il est actuellement en exil à Yamoussoukro.
Du Colonel Zida à Michel Kafando: la maturité politique de tout un pays
L'opposition burkinabé a été prise de court par le départ sans délai de Blaise Compaoré. Elle hésitait à prendre les rênes du pays offrant ainsi la possibilité à l'armée de s'arroger les pouvoirs avec la désignation du lieutenant-colonel Zida. La Constitution a été suspendue. Le peuple burkinabé a immédiatement réclamé que le pouvoir soit restitué à un civil. Cette revendication a été relayée par la communauté internationale à savoir la CEDEAO, l'UA et l'ONU.
Au terme de deux semaines de tractations, les militaires et les forces vives de la nation composées de leaders de l'opposition, la société civiles et les chefs coutumiers et religieux, ont fini par adopter la charte de la transition. Le choix de Michel Kafando à la tête de la transition a été rapide. Ancien ambassadeur du Burkina aux Etats-Unis, Michel Kafando a été désigné au soir du 16 octobre. Il prêtera serment ce mardi avant de prendre fonction vendredi prochain.
Pour les Burkinabé, une nouvelle ère commence faite d'espoir et de volonté. La situation aurait pu basculer et tourner à l'affrontement si l'intérêt général n'avait pas prévalu et si ceux qui étaient les plus forts ne s'étaient pas dit qu'ils étaient dans leur avantage de faire des concessions.
Au Togo, les opposants réclament des réformes
Les choses sont un peu paradoxales au Togo. Le pays évolue suivant une Constitution qui ne fait plus l'unanimité au sein de la classe politique. L'actuelle Constitution du pays est un texte retouché dont on a pris soin de sauter les verrous de la limitation de mandats. Cette modification de la Constitution togolais est intervenue sous le feu Général Gnassingbé Eyadéma qui aura fait près de 40 ans à la tête du pays. Il fut succédé par son fils Faure Gnassingbé en février 2005, grâce à un coup d'Etat constitutionnel sans précédent. A quelques mois de la fin du deuxième mandat du président Faure Gnassingbé, l'opposition togolaise fait des mains et des pieds pour restaurer quelques mesures de sécurité autour du texte fondamental du pays.
Les leaders de l'opposition togolaise réclament par conséquent la limitation de mandats présidentiels à deux. En outre ils exigent des élections à deux tours, contre actuellement un seul tour.
Le Togo suivra-t-il le Burkina ou plongera-t-il dans l'abîme
L'opposition togolaise a appelé à manifester le 21 prochain pour contraindre le gouvernement à opérer enfin les réformes constitutionnelles pour éviter le pouvoir à vie au Togo.
Dans la foulée, plusieurs autres organisations proches du pouvoir ont aussi annoncé manifester à la même date pour demander au gouvernement de ne pas opérer les réformes. Deux grandes marches, deux idées contradictoires dans la même ville et les mêmes rues en une seule date; on peut tout imaginer.
Le 21 prochain sera-t-il le prélude d'un printemps burkinabé à la togolaise? Pour certains, on ne peut que le souhaiter, pour les tenants du pouvoir ce printemps est à éviter comme Ebola. Mais il faut noter que la situation ne sera plus jamais la même au Togo tant la soif de la démocratie est grande.
De la réaction du pouvoir dépendra le sort du pays. Il reste à se demander si le Togo va s'ouvrir une ère d'espoir ou plonger dans l'abîme.
KEVESSE
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Ferdinand |
Jeudi, 20 Novembre 2014
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Imaginez une "révolution" au Togo,qui fait partir Faure Gnassingbé du pouvoir, y nomme un monsieur de la société civile qui a son tour choisit le Colonel Alex Yotroféi comme Premier Ministre par example. A quoi cela servirait-il?
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bradjehuld |
Mercredi, 19 Novembre 2014
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au Togo c'est JPF ou personne.
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BINIWE |
Mardi, 18 Novembre 2014
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NE VOUS trompez pas, car chaque peuple à son DESTIN.
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Faustin |
Mardi, 18 Novembre 2014
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Burkina- Chef de file de l’opposition: Zéphirin Diabré a cede la place a un inconnu diplomat Michel Kafando
et au Togo- Chef de file de l’opposition: JP Fabre serait capable de ceder aussi la place a quelqu'un mieux place pour diriger le pays au moins pour un premier mandat de 5 ans ???????
Nous avons beaucoup de diplomats dans la Diaspora Togolaise
Merci
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JamaisTropTard |
Mardi, 18 Novembre 2014
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A malin, malin et demi! 2015 c'est bien le terminus pour faure: j'ai dit.
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Revenez |
Mardi, 18 Novembre 2014
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C'est trop tard pour les reformes. revenez plus tard
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